| 30.08.20 13:38 Romy Rakovskii'm sorry if I hurt you ; it's in my genescrédit avatar : crushed love. groupe : Suceuse de sang, buveuse d'hémoglobine, être nocturne, créature du diable... appelez-là comme bon vous semble. âge apparente : Ton physique est resté tel qu'à tes vingt-neuf ans, intact et figé dans le marbre, véritable imposture considérant les nombreuses années qui se sont écoulées. âge réel : Cent cinquante-sept ans exactement, mais t'as arrêté de les compter - tu n'es même pas sûre de t'en rappeler, quelle en était l'utilité ? rang : N/A allégeance : N/A origines : Tu es née en Bulgarie il y a ce qu'il te semble être une éternité, t'as jamais voulu y remettre les pieds - arrière-goût amère des souvenirs écorchés. situation sentimentale : Organe arraché et piétiné, histoires d'un soir sans valeur ni teneur, t'as trop de rancœur dans ton petit coeur. orientation sexuelle : Choix impossible ; incensée restriction des possibilités. Tu te plais à varier sans t'attacher à la moindre personnalité. quartier : Bogside, havre de paix préservé et solitude privilégiée, tu ne laisse personne y entrer. Design épuré, révélatrice d'une part de toi masquée; à ne pas dévoiler. arrivée à Black Waters : Arrivée il y a une dizaine d'années pour y fonder ton foyer - c'est la première fois que tu te sens chez toi. T'aimerais arrêter de fuir, de courir et commencer à te reconstruire. avatar : Nina Dobrev récapitulatif : - Code:
-
[url=https://64.media.tumblr.com/ce6e87a20e2aec0bbd670d4a116a4129/tumblr_ns4ae6wKEK1u1wn47o2_250.png]lien de l'avatar[/url] Romy est une personne intérieurement détruite, dont on a abusé autant physiquement que psychologiquement de nombreuses fois. Elle a tenté de se reconstruire un nombre incalculable de fois, enchainant les illusions et les déceptions. La perte de sa fie l'affecte bien plus qu'elle n'osera jamais l'avouer, son seul regret est de ne jamais l'avoir retrouvée. Caractère Colère réprimée par une vie d’injustice et de cruauté, t’en as longtemps voulu au monde entier. Sensibilité à fleur de peau masquée pour ne pas encore davantage altérer ton cœur abimé. Scepticisme et sarcasme, venin au bout de la langue que tu contiens jusqu’à n’en plus pouvoir ; le laissant s’échapper en un spasme. Entre l’amour et la haine, pour toi il n’y a qu’un pas ; ils sont inexorablement liés, ne pouvant être dénoués. Émotions farouches et indomptables dont tu es à la merci en une véritable autophagie dont tu n’es que protagoniste. Égoïste et hypocrite, tu as l’art des mots dans la peau, les façonnant à ta façon - toucher le point névralgique en signe d’agression. Ta cruauté n’a d’égale que ta passion, tu la sens dans chaque pore de ton épiderme telle une adhésion à la carnation. Sous tes traits à la fine apparence, la tempête n’en est que plus rude, sans jamais d’interlude. Déferlement de sensations et d’affliction au sein de ton âme damnée, les années n’ont que renforcé tes pulsions d’autodestruction. Tu repousses quiconque chercherait à percevoir de toi ce que tu ne veux pas qu’ils voient. Romy recherche l’accalmie pour apaiser son cœur meurtri.
ParticularitésIrina, c’était ton nom auparavant – poupon encore délicat et dont le vif éclat allait vite être fragilisé, terni et lésé par la dureté d’une existence acariâtre. † Petite poupée délaissée, tu as longtemps vécu terrée dans la peur, celle de l’abandon, encore une fois. Une fois de plus. Oubliée et remplacée, tu as vite été considérée comme une étrangère à effacer du cliché, une orpheline à demi-mots. † Tu as souvent fermé les yeux – priant pour pouvoir continuer à rêver. Imaginant un monde selon lequel tu aurais été choyée et aimée, la simple chaleur d’un foyer. Alors t’as fermé les yeux encore un peu plus fort, un peu plus longtemps, jusqu’à ce que des larmes acides viennent brûler tes pommettes rosées - les marquant d’un désespoir profondément enfoui et refoulé. † Espoirs balayés, emportés par les tourments d’une enfance morose. T’as arrêté d’y croire - priant simplement pour ne jamais vivre l’anamnèse, qu’elle ne demeure même pas une hypothèse. † Virginité arrachée par des êtres à la morale douteuse. Gloussements et chuchotements non réfrénés. T’as même pas pleuré, ni même crié. T’aurais juste aimé ne jamais avoir existé. † Romy, c’était une ode au renouveau, à l’espoir d’une nouvelle vie. T’aurais tellement aimé en être digne… † L'amour est un sentiment éphémère, il ne dure qu'un temps - comme les saisons, défilant, une feuille, virevoltant. On y fonde tout notre espoir pour qu'il vienne s'écraser à nos pieds, notre coeur arraché.
past life
La naissance et l’enfance C’est dans l’année 1 863 que tu es venue au monde, dans l’empire Ottoman et plus précisément dans la partie qu’on connaît désormais comme étant la Bulgarie. Genèse indésirée, ta génitrice de treize années t’a donné le nom d’Irina, signifiant la « paix », une totale indignation si l’on tient compte des conditions. On disait qu’elle avait été déflorée par un combattant, avant d’être abandonnée lâchement. Pour elle, tu étais le rappel constant de ce moment mortifiant. Bébé insignifiant. Vous auriez dû naître paire, mais elle, elle s’était rendue aux cieux avant même de ne venir fouler Terre. De sa perte, on t’avait rendue coupable parce que te défendre, tu ne pouvais pas en être capable. Accablée avant même de n’avoir pu parler, avant même de ne forger ta propre identité.
Durant les douze premières années, tu as vécu dans l’ombre de celle qui n’était pas née, et ce même si vous n’aviez pas été désirées. C’était plus simple pour la marâtre de le penser. Tu n’avais pas eu une enfance facilitée, mais tu t’y étais habituée, ce n’était pas non plus abject.
Tout a changé pour toi lorsqu’elle s’est entichée d’un dépravé – qui l’a d’ailleurs vite engrossé. Tu n’aurais jamais pu rivaliser avec ce nouveau bonheur qu’elle pensait fonder. Ce moment avait signé le début de ta descente aux Enfers, mais t’ignorais même que cela puisse exister.
L’enfer et ta chair Abandon, puis adoption. Tu t’es retrouvée dans un endroit que tu ne connaissais pas, qui te procurait l’effroi, tu savais pertinemment que jamais tu te ne te sentirais chez toi. Tu refoulais l’abandon de celle qui t’avait donné la vie, t’avais fait ton apostasie. Flots de sentiments amers qui remontaient en toi comme l’acide - dans ton cœur, c’était devenu aride. Tu avais toujours renié l’affliction, le désespoir et les tourments, mais eux ne t’avais jamais oubliée. Ils semblaient t’avoir attendue au tournant. Tu vivais tout ce que t’avais évité pendant des années. Ta famille d’accueil étant extrêmement appauvrie, tu étais une nouvelle bouche à nourrir mais surtout un moyen de rapporter du blé en échange de corvées. Lorsque tu as atteint tes seize ans, on a estimé que tu pouvais davantage rapporter ; alors on payait – te louait – puis on te violait. Durant deux ans, tu as été sans cesse brisée. Tellement de fois tu aurais voulu éteindre ton humanité, t’aurais voulu ne jamais être née, ne jamais avoir existé. Tu priais pour qu’on vienne te chercher, qu’on te délivre des souffrances que tu endurais, qui te consommaient jusqu’à ce que tu puisses à peine respirer. Tu avais même essayé de te suicider, mais ça n’avait pas fonctionné. Alors on t’avait enfermée pour que tu ne puisses surtout plus retenter. Tu es tombée enceinte alors que tu avais dix-huit ans – t’aurais tellement voulu que ça n’arrive jamais – cet enfant, qu’est-ce qu’il deviendrait ? Elle t’a été arrachée dès lors qu’elle est née. Tu n’as jamais su où elle avait été emmenée, tu te souviens juste avoir dit « Katya» dans un souffle étouffé avant de sombrer.
Le résurrection Tu ignores combien de temps t’es restée inanimée, t’avais cru pouvoir le rester cette fois. La seule chose que tu sais, c’est que tu étais à Rome à ton réveil. C’était Aleksandar qui t’avait aidé, emmené, ou plutôt pouvions nous dire… sauvée. De passage dans ton village, il avait aperçu la détresse sur ton visage. Il n’avait pas retrouvé Katya - souffrance indélébile gravée dans ton âme et qui jamais ne s’en ira. « Tu peux choisir d’être celle que tu veux dans cette vie, avancer avec ton passé, ou tout recommencer » t’avait-il dit. Tu l’as rapidement appris - que la vie n’est qu’une illusion, une véritable aberration. Irina, tu l’as laissée derrière toi ce jour-là. Besoin viscéral qui te tordait les tripes d’abandonner ce qu’elle avait représenté. « Romane » avait-t-il dit « une ode à ta renaissance, ici, à Rome ». Un fragile sourire s’était dessiné sur tes lèvres, une sensation inconnue, te faisant presque mal. « Je préfère Romy » avais-tu décrété pour la première fois. « Alors, Romy, sache que moi, je ne t’abandonnerai pas »…
La reconstruction Tu as passé les années suivantes en sa compagnie, il te l’avait promis et ne t’avait pas menti. Il t’a aidé à te reconstruire, recoller les morceaux éparpillés pour que ta peine puisse s’apaiser. Pour que ton âme puisse cicatriser. Tu avais appris à lire, à écrire, tu t’étais instruite à toutes ces choses qui t’avaient été interdites. La raison de ses actions t’échappait, pourquoi t’avait-il sauvée ? Pourquoi était-il resté ? Il aurait pu aller n’importe où, faire n’importe quoi et avec n’importe qui. Mais il était resté là, à soigner ta personne blessée. T’avais jamais voulu y penser, tu désirais juste que cela ne cesse jamais. Plus les mois passaient, et plus tu t’ouvrais. Peu à peu, il gagnait ta confiance à force de patience. Si bien qu’en 1 884, après trois années passées à Rome, il t’avait ouvert son cœur et tu lui avais en retour offert le tien, en espérant qu’il ne le laisse jamais tomber, que jamais il ne puisse le briser. Tu savais que ça, tu ne pourrais plus l’endurer.
Il t’a dévoilé son secret inavoué, celui de son immortalité et si tu aurais dû être effrayée, t’as tout de suite dit qu’un jour tu voudrais la partager. « Pas maintenant, un jour peut-être, mais pas sur un coup de tête, c’est trop important ». Tu savais que tu attendrais le temps qu’il le voudrait, il était tout ce que tu désirais. Mais tu ignorais qu’il mentait pour la première fois.
Calice, tu étais devenue une nouvelle fille, Romy. Et si tu ne pouvais pas entièrement effacer le passé, t’avais néanmoins réussi à le contrôler, tu pouvais désormais respirer. Tout ça, c’était grâce à lui, tu lui devais tout. Tu as passé un peu plus d’une décennie avec lui, c’était incontestablement la meilleure de ta vie. Une liberté retrouvée, tu aspirais à de grands projets. Tu avais étudié le droit, assoiffée et avide de connaissance, tu connaissais par cœur toutes les lois. Tu avais toujours rêvé de faire entendre ta voix pour défendre ceux qui, seuls, ne le pouvaient pas. Défendre ceux qui comme toi auparavant, se taisaient et souffraient. Désavantage que d’être une femme à cette époque, à qui les aspirations n’existaient que dans la corvée – non dans l’activité.
La transformation Tout a changé lorsque tu as attrapé une fièvre typhoïde en 1 892, infection et impossibilité de guérison. C’est cette dernière a mené à ta transformation car il n’avait pas supporté l’idée que tu lui sois enlevée. Mais il ne t’a jamais avoué que l’idée que tu perdes ton humanité le terrifiait en réalité bien plus que tu ne l’imaginais...
La punition Durant les premiers mois, tu as fait couler le sang et il a du masquer cela en accident. Tu l’avais vu dans son regard - le poids de la culpabilité, des regrets. Pour lui, tu avais perdu ton authenticité, mais tu n’avais pas pu t’en empêcher – il ne savait pas comment t’aider. Il ne t'avais pas parlé des lois, ni présenté à l'Ordre en voulant te préserver.
Animée par le besoin viscéral de te venger, mais surtout la retrouver. Tu avais désormais en toi la force et la confiance qui t’avaient à l’époque manquées. C’était alors que tu étais retournée en Bulgarie, malgré la désapprobation de Aleksandar, pour affronter ton passé - blesser ceux qui t’avaient brisée et qui t’avaient tout volé. Arraché à ta propre chair.
Impossible de te maitriser, le village avait été rayé. Durant des mois, tu as cherché Katya. Priant pour que son enfance ait été différente de la tienne, priant pour qu’elle te pardonne. Mais t’avais dû finir par t’y résoudre, tu l’avais perdue et ça t’avait abattue.
La désillusion Tu es retournée à Rome en 1 874, approximativement un an après l’avoir quittée. En regagnant la petite villa que vous aviez Aleksandar et toi – l’idée que tu avais tant refoulée n’était plus une simple éventualité, il t’avait lui aussi abandonné. Sans un écrit, sans une parole, il t’avait juste laissée. La bile qui remonte dans l’œsophage, l’estomac qui se sert, la gorge qui se noue, une nouvelle fois tu t’étouffais, tu savais que tu perdrais pied…
Tu as quitté Rome pour rejoindre Athènes en ne supportant plus de rester dans cet endroit qui avait été le vôtre. Tu te souviens y avoir loué une chambre, et d'être restée allongée dans le noir pendant des heures, des jours, des semaines, tu t’es presque desséchée en cherchant à inhiber tes émotions pour ne pas sombrer dans la dépression. Combien de temps allais-tu conserver le peu de lucidité qu’il te restait ?
La succube Durant dix ans, tu n’as eu de cesse de bouger sur le continent à la recherche de Aleksandar, mais surtout pour fuir l'Ordre qui était à ta recherche et dont tu ne connaissais rien. La tristesse était devenue colère, la colère était devenue haine. L’amour et la haine. Deux sentiments à la limite si délicate qu’ils pourraient parfois être confondus. Liés voire entremêlés. T’avais définitivement perdu toute humanité, à quoi bon résister, le sang était la seule chose qui puisse encore te faire vibrer.
Livia et Black Waters C’est en 1885 que tu as rencontré Livia, vampire alors âgée d’une centaine d’années qui t’apprendra à gérer la colère que tu as laissé t’animer et te contrôler. Petit à petit, elle est devenue une véritable amie. C'est elle qui t'a d'ailleurs tout appris, sur l'Ordre et les lois qui régissaient ce monde. Grâce à elle, tu auras retrouvé un semblant de vie - du moins elle n’aura plus été qu’une simple agonie sans volonté de survie. Tu l'as suivie aux quatre recoins du globe, profitant des différentes guerres pour t’abreuver sans t’ébruiter, elle avait su comment te cacher de ceux qui te recherchaient depuis des années. Dès lors, tu n’as plus jamais tué. Durant plus de cent ans, vous ne vous êtes jamais quittées, elle est la seule à être vraiment restée.
Black Waters Livia a été retrouvée, traquée et tuée par un chasseur en 2 010, alors qu’elle s’était rendue dans un hôpital écossais pour remplir vos réserves de sang. Douleur immense que de la perdre. Il a été le seul a qui tu aies ôté la vie en un siècle, et même si Livia t’en aurait empêché, toi tu n’as pu t’y résigner. Tu as depuis ce jour regagné l’Irlande et Black Waters, dans l’espoir de t'y abriter, de raviver ton humanité. Exercer enfin le métier dont tu as tant rêvé. Arrêter de fuir pour enfin te reconstruire. Aspirer malgré les blessures et malgré la peine, tenter encore une fois, juste une dernière fois, d’avancer…
pseudonyme : mistwalker, enchantée âge : un quart de siècle présence rp : je dirais 3-4/7 environ comment as-tu trouvé le forum : via bazzart il me semble que penses-tu du forum : il est magnifique, totalement ce que je recherchais un mot à ajouter : j'ai les crocs, sens propre comme figuré |