Les règles- Le staff s'occupera d'animer l'événement le 12 septembre à 18 heures québécoises donc à minuit heure française.
- Si vous vous inscrivez, vous vous engagez à participer pleinement. Si vous devez vous absenter ou ne pouvez répondre, merci d'aviser le staff.
- Si vous ne répondez pas sans avoir prévenu le staff, vous serez exclu de l'événement.
- Respecter les messages du maître du jeu qui servent à vous guider. D'ailleurs, si vos réponses sont trop longues et excèdent le 400 mots, merci de mettre un résumé de vos actions sous spoiler.
- Les réponses lors des events ne doivent pas respecter un nombre de mots minimum.
- Il n'y a pas d'ordre de jeu et vous ne pouvez répondre qu'une fois en respectant le post du mdj.
- Votre admin référant :Daevelyna

Mise en situation

Elle éclate en plein restaurant. 22 h 22 pile poil quand un vacarme énorme nait en plein centre ville de Black Waters. Des hurlements, des pleurs. Des gens sont prisonniers des murs de l'établissement avec une chasseuse qui a perdu la tête ! Réelle ou encore un rêve éveillé ? On ne serait dire, mais ce qui est sûr c'est que personne ne souhaite vivre la situation stressante d'être un otage.

En ce moment...
21 heure 50
Vous êtes enfin installés à la table et vous profiter de votre repas bien mérité. Laissant voguer vos yeux autour pour diverses raisons. Ouin, mais non, regarde pas le con qui mange comme un porc au fond de la salle, car il risqe de te lever le coeur. Ya aussi la petite famille qui laisse les enfant hurler comme si le monde était en train de leur tomber sur la tête, mais vous vous dites que c'est normal de voir ce genre de clients. Il en a toujours un qui répond a ce genre de standard de toute façon. Mais ce calme depuis quelques jours semble influencer ton esprit et tu sens un frémissement te parcourir. Ton intuition dévie face à cette chanson de joyeux anniversaire. Allez ! Cesse ce genre de pensée c'est pas bon pour ton moral.

@Hilda Rosenberg @Evelyn Locke @Y. Misha Soboliev @Alfiya Y. Vesselov @Aiyanna T. McBride @Samantha Blackwood @Deirdre O'Hara @Siobhan Gallagher

Tu as réussi à la traîner dans un petit restaurant avec Aiyanna et toi. Oui, il n'y a pas de petites victoires pour toi, mais tu as réussi, elle est là avec vous deux Siobhan, et vous prenez votre temps pour manger. Il le faut parce que les temps ne sont pas simples, ils sont même difficiles, compliqués surtout avec ce qui vient de te tomber sur la tête avec ce monde que tu pensais imaginaires, issu d'un folklore pour faire peur aux enfants. Mais ils existent, et peut être que tu en as autour de toi, peut être même qu'Aiyanna et Siobhan en font parties, qui sait ? Tu n'en sais rien, et au fond qu'est ce que ça changerait pour toi ? Pas grand chose, car elles sont tes amis, et les amis c'est sacré, n'est ce pas ? Alors même si tu as trouvé tout un tas de choses comme quoi il fallait chasser ces méchantes créatures, tu restes persuadée qu'elles ne sont pas toutes néfastes comme tu as bien pu le lire. Mais qui sait ce qui pourrait se passer ? Tu ne peux pas savoir, tu n'as pas de dons de précognition, tu ne peux pas savoir l'avenir même avec quelques minutes d'avance, même si ça serait cool, il faut bien se l'avouer. Tu restes une simple humaine, une bonne vivante qui aime la bonne bouffe, faire la fête et s'envoyer en l'air, c'est ça la vie pour toi, et même si tu as à présent conscience de ce monde là, ta vie ne va pas changer pour autant, tu resteras la même quoiqu'il arrive.

" Alors les filles, qu'est ce que vous pensez de la bouffe ici ? Soyez franches, vous aimez ou bien vous pensez qu'il y a mieux ailleurs en ville ou dans le pays, ou dans le monde même ? "

Toi, tu n'es pas très difficile, c'est pour ça que tu veux leur avis pour voir si c'est juste bon, ou si vous êtes ici dans un monde de délices.

Enfin, une soirée seule avec ma grande sœur. Certes, je dois l’avouer, je l’avais évité depuis les funérailles de nos parents ainsi que ma découverte au clocher. D’ailleurs, je ne lui avais pas parlé du tout de ce que j’avais vu. Elle était encore très fragile, alors je ne voulais pas en rajouter une couche de plus. Nous avions décidé d’aller manger hors du manoir. Nous voulions essayer d’avoir une vie « normale » de nouveau.

« Evie, parle-moi de tes voyages! C’est bien beau les lettres, mais… je veux tout savoir! »

J’eus un petit rire en prenant une gorgée de mon soda. Je commençai donc à lui raconter plusieurs anecdotes qui m’était arrivé durant les 10 années ou j’étais partie de cette ville. Jack était sous la table, couché et tranquille.

« Tu aurais tellement aimé le Pérou! Les paysages, les tribus locales, j’étais sans mot… »

Je continuais tranquillement dans mes histoires. Passer du temps avec ma sœur était peut-être ce dont j’avais besoin finalement. Depuis les funérailles, j’avais passé beaucoup de temps chez Kieran, car je n’osais même pas entrer dans le manoir. Je crois qu’il était temps. La serveuse arriva à ce moment pour prendre nos commandes. Je commandai donc de mon côté une pizza et ma sœur décida de prendre la même chose, donc je pris un médium afin qu’on puisse se la séparer. Comme vous pouvez le voir, petite soirée entre sœur très tranquille.

J’avais essayé de cacher ma véritable nature aux yeux d’autrui. Il le fallait pour la sécurité de tous, mais ce n’était pas si simple qu’il n’y paraît. La dernière fois que nous nous étions vus avec Samantha, tout du moins sans la présence de Shawn, je m’étais transformée pour la protéger du cadavre de la Jane Doe. Sorcellerie macabre qui a eu le don à une hallucination. C’était très étrange.
J’étais assise au milieu des deux humaines et je dégustais mon repas. Je ne parlais pas énormément. Non pas que je tirais la tronche, je faisais tout pour ne pas le faire. Les récents événements m’inquiétaient. Les menaces ne cessaient d’aller et venir. Ma maison n’était plus aussi saine que je le croyais, ni même mon lieu de travail. La paix n’existera jamais dans ma vie. C’est étrange cette sensation que je ressentais depuis quelques jours. Le calme s’était installé en moi. Adieu la frustration du manque de sexe de la louve. J’avais l’impression que l’on me massait la tête. Vous savez ces légers petits frissons que procurent les mains lors d’un massage ? C’est ça. Je mastiquai ma viande dans ma bouche avant d’entendre la voix de mon amie résonnait dans mes oreilles. J’avais l’air d’être partie très loin dans mes pensées.
« Mmh… Je préfère ce restaurant oui. » répondis-je avec un calme avant d’entendre cette fameuse chanson. Je penchai la tête sur le côté, jetant un regard en direction de la serveuse qui apportait un gâteau à un enfant turbulent. Le méritait-il réellement ? Il n’arrêtait pas de se rouler en boule tel un chat jouant à la pelote de laine. J’aime les enfants. Mais le respect devrait être apprit. Je jetai un coup d’œil à Siobhan avant de rajouter. « Le bœuf est succulent et le vin est exquis en bouche. » vin rouge corsé d’une robe élégante qui ne peut être bus avec dégustation. Je pris une gorgée de ce liquide avant de sourire après en avoir avalé le contenu. Doux sourire innocent sur un visage calme et paisible. Je posai les coudes sur la table, tenant toujours mon verre à pied à la main avec une classe inéluctable. « C’est une bonne idée ce restaurant. Cela nous permet de nous échapper de la réalité. »

La journée a été assez occupée, lorsque Deirdre a regardé l'heure, elle a été surprise de voir qu'il était déjà cette heure. Ce qui expliquerait pourquoi elle a allumé la lampe de son bureau, même si sur le coup elle n'y a pas du tout portée attention. Elle regarde ce qu'il lui reste à faire, veut continuer, elle a presque terminé, sauf que son estomac en a décidé autrement : il se met à gargouiller lui faisant se rappeler qu'elle l'a oublié aujourd'hui. Elle a bien grignoté quelques collations ici et là, mais rien d'assez gros pour appeler cela un repas. Elle regarde ce qu'il lui reste, cela ne lui donne pas envie et n'a pas plus envie de cuisiner. Elle met un peu d'ordre sur son bureau et dans son bureau et quitte ensuite afin de se diriger vers un restaurant qu'elle connait et dont elle apprécie le menu. Elle a faim, n'a pas envie de tester un mets, de ne pas aimer et de continuer à avoir faim.

On l'installe donc à une table, elle observe les alentours. L'endroit est assez animé. Elle aurait bien voulu que ce soit plus tranquille, tant pis. Elle est déjà assise, en train de regarder le menu. Tout lui fait envie, rien de bien surprenant avec la façon dont elle a traité son estomac aujourd'hui. Elle choisit tout compte fait un repas qu'elle a déjà choisi, sachant d'avance qu'elle va aimer : une casserole aux fruits de mer. De trop nombreuses minutes plus tard, son choix est servi et elle hume avec plaisir cette odeur. Sans grande surprise, elle ne trouve pas que cela sente fort, elle se sent presque comme à la maison. Elle relève la tête un instant plus tard, sentant quelque chose sans trop savoir pourquoi. La chanson joyeux anniversaire lui fait perdre sa concentration, et elle secoue la tête. Manger, c'est un peu mieux et plus important.

- Une soirée. Une seule, m’balance mon frère de son air le plus morne, l’œil vissé sur l’enseigne du restaurant où travaille Alfiya. Ca fait trente minutes que se joue les négociations de ma soirée, entre une flaque de pisse et des tessons de bouteilles. J’ai connu plus classe comme lieux de discussion. – Jusqu’à demain. Matin. – Soir. – Matin. Je roule des yeux. Tu me donnes l’impression que tu es notre père. Je cèdes aujourd’hui et dérogerais probablement à la règle demain. Les récents évènements ont rendu Sacha assez laxiste pour qu’il évite de nous faire un esclandre pour quelques heures de retard. Alors j’acquiesce, conviction feinte sur les traits. Laisse le frère s‘en aller, non sans jeter plusieurs regards en arrière comme s’il espérait que je finisse par changer d’avis. Mais ce n’est pas le cas.

J’attends, sagement ; clope au bec, qu’Alfiya termine son service. Alfiya qui tique à la vision de ma carne appuyée contre le lampadaire d’en face – celui qui clignote parce qu’il marche mal. Elle hésite, Alfiya, une fraction de seconde à peine avant de fondre dans mes bras comme si ça faisait des siècles qu’on ne s’était pas vu. – J’me suis débarrassé de tu-sais-qui, que je murmure, le drue de la barbe perdue dans la soie de ses cheveux de blés. – Seulement pour la soirée… Et demain matin. Et peut être un peu plus. J’aurais pu nous en débarrasser plus définitivement mais, on a pas de jardin. Je hausse une épaule. Me redresse. Achoppe sa main pour la trainer à ma suite, sur l’avenue. – Et t’sais ce que c’est, sans jardin, pour faire disparaître un corps, que je soupire, l’air faussement concerné.

Pas nous mènent devant un bar aux tapas olfactifs. Puis une épicerie à la devanture édulcorée. Nuit bruyante de l’Irlandaise se charge en parfum gustatif. Ouvre l’appétit ; déclenche la faim du loup. Menotte d’Alfiya que je presse devant le restaurant qui a l’air d’être le plus gourmand de l’artère principale. Ca propose de la viande, sur la carte écrite à la craie ; celle laissée juste devant pour nous appâter. – Tu as faim ? que je demande en jetant un regard par-dessus mon épaule, sur la silhouette d’une Alfiya qui semble plus intéressée par les gens qui se trouvent à l’intérieur de l’établissement que par les plats. Nous n’avons définitivement pas les mêmes prérogatives. – Je t’invite. Elle hésite, la belle blonde, mais cède dans un sourire épuré.

L’hôtesse nous propose une table, pas loin de l’entrée – ou de la sortie, dépend comment nous sommes pressés de sortir d’ici. Carte qu’elle nous amène, apéritif qu’elle nous propose. – Ca fait des années que je ne suis pas allé dans un restaurant, que je chuchote autant pour Alfiya que pour moi, comme si ça pouvait rendre l’affirmation plus réelle que si elle continuait de tourner dans ma tête. J’y vais plus pour affaire que pour le loisir. Ca se fête, j’imagine. Assez pour prendre une bière. – Ca m’fait plaisir, que j’enchaîne, quand la serveuse tourne les talons pour aller nous chercher nos boissons. – D’être ici av… Gueule se referme. Menton dérive sur la table du fond où ça braille un chant d’anniversaire. Tant qu’il n’y a que ça qui fait foirer notre soirée, on devrait survivre.

Code couleur:

RESUME:

Dernier regard en arrière, Sacha s'assure que je rentre bien dans l'établissement. Pognes dans les poches, le regard brillant. La garde se fait plus rapprochée depuis qu'il s'est fait peur, le blond.
Un soupir.
Je pousse la lourde sans envie, ne prends même pas la peine de sourire vraiment. Ils pensent alors que c'est un jour sans, ne posent pas de questions disent bonjour ou bonsoir.
Parfois je me demande pourquoi je m'échine à faire semblant, pourquoi je ne profite pas du transat sur le balcon de l'hôtel, après tout, ce n'est pas comme si à la fin, j'allais gagner quelque chose, bien au contraire, alors pourquoi ne pas profiter du reste de ma vie ?
Tu ne veux pas accepter la fin, celle que l'on t'a promise, Alfiya. Tu ne veux pas devenir chienne. Ni pute, ni soumise. Tu te mens, parce qu'il est toujours plus facile de croire en une jolie fin plutôt qu'à une autre, triste et laide. Tu crois encore que Misha peut te rendre ton fils, c'est pour dire.
Alors tant pis, je souris, mens aux autres autant qu'à moi-même.
Mentir par facilité. Lâcheté.
Cabèche secouée. Encéphale déconnecte, n'imprime plus que les noms de cocktails improbables et les bières. Et merci, et passez une bonne fin de journée.
Je m'évite le service du soir, me tire en laissant ma place à Julie. Je lui tends le tablier dans un sourire désolé. S'il n'y a pas d'heure pour les soiffards, les plus chiants arrivent souvent plus tard.
Mirettes fixent les aiguilles de ma montre.
Nouveau soupir.
Je n'ai pas envie de te retrouver, Sacha, de marcher, de te sentir dans mon dos, si près que l'on pourrait même discuter, mais pour quoi faire, au juste ? Tu détestes me surveiller, je déteste être avec toi.
Silhouette se découpe à la lueur jaune pisse du lampadaire qui saute comme dans les films. Ce n'est pas Sacha, que je me dis en m'arrêtant net avant de reconnaître ses contours, une fraction de seconde plus tard. Et peu importe la douleur légère qui persiste à la cheville, corps s'élance pour venir se blottir tout contre lui. Je le respire, à Misha, comme si cela faisait des années que je ne l'avais pas fait, mais le manque laisse un creux à la poitrine. Pupilles se soulèvent pour fondre dans les siennes. Zygomatiques s'étirent sans mensonge aux lippes, cette fois-ci.
-Tu crois que ça veut dire qu'on va devoir investir dans une parcelle avec jardin ? Lâché-je dans un rire.
Et respirer l'air frais, tenir sa main, croire que tout est possible, même cette normalité qu'ils vivent, les autres. Ces autres autour de nous, avec des secrets bien moins gros que les nôtres.
Nous sommes des imposteurs.
Odeur de bouffe s'immisce au nase, réveille la ventraille. J'accepte volontiers, me laisse traîner dans un restaurant. Museau furète à l'intérieur, s'assure qu'il n'est pas bondé pour que nous puissions avoir un peu d'intimité.
Mauvais pressentiment ou peut-être que c'est seulement la vision d'enfants qui me trouble. Hésitation se dissipe quand il insiste, Misha.
Installés à une table, la serveuse ne tarde pas à se pointer avec son crayon et son petit calepin. Carte qu'elle récite par cœur. -Une éternité pour moi, confié-je dans un doux murmure qu'elle ne peut pas saisir, la serveuse.
Des années que l'on ne t'a pas invité, Alfiya. Tu as plus l'habitude d'être la serveuse plutôt que la cliente. Baha avait abandonné l'idée de faire des efforts. Après tout, pourquoi claquer son fric quand tu fais si bien la cuisine ?  Cocktail de fruits et bière réclamés, elle se tire, la nénette. Tendresse dans le regard qui coule sur son visage. Misha ne termine pas sa phrase, coupé par la chansonnette poussée à tue-tête.
Merde.
Cœur de mère se serre.
Je n'étais pas là, à ton dernier anniversaire. Il te manque.

Code couleur:

RESUME:

Cette dernière nuit avait semblé durer une éternité. Pourtant, Hilda avait été incarcérée et ces années en prison n'avaient pas été de tout repos, mais jamais elle n'a ressenti ce qu'elle a ressenti au cours de derniers jours. Alors qu'elle est assise dans un coin sombre du restaurant à siroter un verre d'eau, les gouttes de sueur perlent sur son front. Sa gorge est sèche malgré le liquide tiède qui se rue dans son oesophage. Elle ne comprend pas. Pourtant, elle est une chasseuse expérimentée... mais qu'est-ce que cette marque peut bien vouloir dire.

Sa voix est rauque, même si elle ne fume pas. Ses mains tremblent, même si elle reste calme. Et son imagination lui joue des tours même si elle est loin d'être folle. L'Allemande n'est pas malade, ça elle le sait. C'est la marque, celle qui s'est affichée alors qu'elle s'était immiscée dans ce foutu clocher. Jamais elle n'aurait dû mettre son nez dans le bâtiment sombre et silencieux. Maintenant elle le sait. Qu'adviendra-t-il d'elle ? Elle sent qu'elle perd la tête. Sa tante décédée à ses côtés, sur cette banquette de restaurant, lui assure qu'elle est en train de perdre la tête.

Il y a une voix, douce et envoûtante qu'elle semble entendre dans certains échos. Elle n'est pas certaine de savoir à qui elle appartient. Pour la première fois depuis des lustres, Hilda ressent la peur. Une toute petite étincelle au sein de son être. Ce qui est inquiétant toutefois, c'est qu'elle n'a rien à perdre alors pourquoi cette peur...

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En ce moment...
22 heures 02
De nouveaux clients entrent et d'autres en sortent, c'est à peine s'ils ne roulent pas pour passer la porte du restaurant. Alors que tout semble se dérouler normalement, une serveuse est bousculée par le porc au fond du restaurant et les verres terminent leur saut au sol. Par miracle, certains sont intacts alors que d'autres recouvrent le carrelage. Par chance, aucun blessé, mais le boucan a attiré un peu trop d'attention. La serveuse fait son devoir. Des morceaux de verres glissent ici et là. La plupart est ramassée et tout se déroule comme si rien ne s'était passé... À croire que la soirée pourrait s'éterniser encore un peu...

@Hilda Rosenberg @Evelyn Locke @Y. Misha Soboliev @Alfiya Y. Vesselov @Aiyanna T. McBride @Samantha Blackwood @Deirdre O'Hara

Et quand ce n’est pas la chansonnette qui me coupe la parole, c’est un porc qui bouscule une serveuse. Le plateau de la donzelle se casse la gueule, dans un boucan fracassant qui fait taire quelques tables alentour. Pas longtemps, il me semble. Le brouhaha ambiant repart en chuchotement bourdonnant. Bruit de fond qui me fait crisper la mâchoire.

Ca put que je m’accorde en refaisant face à Alfiya. Pas d’une puanteur olfactive mais un mauvais pressentiment m’étreint soudainement les tripes – me les retourne même – quand j’empoigne doucement la main de la blonde ; celle qu’elle a nonchalamment laissé trainer à côté d’une fourchette. – On va aller ailleurs, que je murmure comme si on pouvait m’entendre. Ce qui est stupide, personne ne doit parler le Russe ici. Je n’aime pas cet endroit, finalement. Je hausse une épaule. On trouvera bien un autre restaurant pour manger, je n’annule pas mon invitation juste… Une nouvelle fois, je coule un regard distrait sur l’assemblée. Juste je n’aime pas cet endroit, que je finis par répéter. On finit nos verres et on y va ? Ca ne te dérange pas Alfiya ?

Code couleur:

RESUME:

Le vague à l'âme est bousculé par des bris de glace, aide à mettre de côté ce qui peine le myocarde. Œillade furtive balancée en direction de la serveuse qui s'échine à récupérer les morceaux de verre avec ses doigts quand il aurait été plus judicieux qu'on lui amène une pelle et un balai. Mirettes retrouvent le mâle, se plongent à leurs vis-à-vis alors que ses tiges serpentent aux miennes dans une caresse tendre et chaude. Sourire s'accompagne d'un froissement de sourcils. Les pupilles s'éclipsent, naviguent sur les têtes présentes comme si le danger nous guettait soudainement.
Malaise.
Il le ressent, lui aussi. Ce quelque chose dans l'air qui flotte comme une bulle de poison. Misha avoue ne pas aimer l'endroit et j'ai presque envie de lui hurler un quoi ? Ce n'est donc que ça ? Quand j'étais persuadée qu'un tueur à gages s'était invité à la partie pour nous descendre. -D'accord, ça me va. Il faudra juste attendre que la gourde resserve nos boissons. J'ai l'impression que ce plateau contenait nos consommations. Haussement d'épaules.
Finalement, la pulpe des doigts s'entiche de la paluche posée à ma menotte, remonte à son poignet dans une douce caresse. -Tu ne m'as toujours pas dit ce que tu mangeais au petit-déjeuner, avancé-je, charmeuse. -Je compte bien profiter des heures qui nous sont attribuées. Ici, ou ailleurs. Surtout ailleurs. Le timbre ronronne sous la promesse de cette nuit puis se fait plus sérieux. -Tu m'as manqué.

Code couleur:

RESUME:

Je pensais à toutes les choses qui se sont passées dernièrement. Mmh, il est clair que le mec allait me donner du fil à retordre. Enfin, je présume que c’est un homme. Mais je n’allais plus me laisser faire. Je balançai un coup d’œil à Samantha, me mordant la lèvre inférieure.
« Sam… Il faut qu’on parle de la nuit de la morgue… Ce n’est peut-être pas le lieu, ni le moment, mais…Tu te souviens de quoi ? » m’enquis-je de demander avec timidité.
Je n’étais pas timide en général, mais cette conversation n’allait pas m’aider. Je ne voulais pas qu’elle ait peur de moi ou qu’elle répète à Shawn ce qu’elle a vu. Le fait de m’être transformée à la morgue sous ses yeux pouvait être un choc. À moins qu’elle en ait rit, je n’en sais foutre rien.
Soudain, le bruit de verres brisés me fit sursauter de ma chaise. Instinctivement, je tournai la tête vers la serveuse qui a renversé son plateau. J’eus un regard désolé pour elle. Cela pourrait arriver à tout le monde de faire des erreurs. Elle s’activa à la tâche tandis qu’un gamin courut devant elle. Je me levai aussitôt pour éviter un léger accident. J’arrivai vers le petit garçon qui était haut comme trois pommes dont la mère courait après lui.
« Houlà où vas-tu comme ça petit bonhomme ? Regarde, ta maman est là-bas. » lui dis-je d'une voix douce en le tournant en direction de sa maman.
Le môme avait l’air d’avoir trois ans, il me regarda pour me faire comprendre un « Oh mais c’est qui celle-là ? » j’eus un petit rire en l’amenant vers sa mère qui se plia d’excuse. Bien sûr, ça ne me dérangeait pas du tout. Je me tournai vers la serveuse et lui fis un petit sourire avant de reprendre ma place aux côtés de Samantha. « Ah les enfants, dès que tu les laisses gambader, tu n’arrives plus à les rattraper aussi facilement que quand ils étaient nourrissons… » commentai-je avec un petit sourire avant de boire de nouveau mon vin rouge.
Je n’avais pas envie de parler de mes projets d’avenir d’avoir un enfant. J’en ai toujours envie. Mais le moment est mal choisi pour faire une fécondation artificielle.

Aiyanna semblait ailleurs, pour une raison que tu ignorais, mais peut être qu'elle se mettrait à table, tu ne saurais dire ce qu'il en serait. Alors, au lieu de simplement déguster le repas dans un silence presque complet, il y avait bien les bruits de couverts et des conversations des autres clients, votre table se montrait bien étrangement silencieuse. C'était bizarre, alors tu lançais la question, comme un sujet de conversation lambda évidemment. Et la brune te répondait simplement qu'elle préférait ce restaurant, à d'autres sans préciser sa pensée dans un premier temps. Elle parla du bœuf, ainsi que du vin qu'elle semblait apprécier si bien qu'elle le dégustait avec une grande délectation. Pour elle, ce restaurant était une bonne idée, il lui permettait de s'échapper de la réalité, même si pour toi, rien ne semblait être si simple que ça évidemment. Un restaurant est une chose finalement assez banale, n'est ce pas ? Alors s'échapper de la réalité en venant ici te laissait clairement dubitative de ce point de vue là. Ce n'est pas tous les jours mais quand même, c'est loin d'être quelques choses d'extraordinaire. Ainsi, malgré toi, tu cherchais une explication à ses propos. Est ce qu'il y avait quelques choses de cacher derrière tout ça ? Est ce qu'elle tentait de te faire comprendre quelques choses que ton sens de l'observation n'aurait pas vu ? Tu n'en avais strictement aucune idée. Alors, elle te pose la question de cette nuit là à la morgue.

" Tu crois que je me souviens de rien ? Mais oui, j'ai bien vu la Jane Doe prendre feu, se faire consumer. Cette ville part en vrille, mais t'inquiètes, je suis sur le dossier. Je vais m'occuper de ça. "

C'est alors que des bris de verres se font entendre, un client qui s'amuse avec une serveuse qui renverse son plateau, tu l'as vu dans un coin de ton regard. C'est méchant, mais la soirée poursuit son cours, pour le moment. Que va comprendre Aiyanna de tes propos ? Tu ne sais pas, mais elle va te demander des informations assurément. Elle se précipite cependant vers le petit bout de chou qui allait en direction de la serveuse avant de le renvoyer à sa mère et de revenir s'asseoir en face de toi.

" Et ça ne te donne pas envie d'en avoir un d'enfant du coup ? "

Parce que toi, tu aimerais bien qu'elle puisse en avoir avec Shawn, mais ça, c'était une histoire compliquée, et jamais elle ne serait si simple que ça.

Le cernes se dessinent jusqu'à la naissance de ses oreilles. La fatigue, les tremblements, la peur, Hilda ne devient plus que l'ombre d'elle-même à petit feu. Cette marque qu'elle cache sous son chandail, près de son épaule gauche, est source de malheur. Elle a beau chercher, aucun bestiaire ou livre antique ne parle de telle marque. Il est certain qu'elle n'a eu qu'une semaine pour faire ses recherches, mais même en se creusant la mémoire, rien ne lui parvient mentionnant cette empreinte.

La chasseuse se sent malade, prête à s'évanouir. Le seul repos auquel elle répond est celui de la voix lointaine qui résonne derrière ses rétines par moments. Lorsqu'il lui parle, elle se sent envoûtée et réchauffée. La fourchette danse entre ses doigts pendant qu'elle est profondément ancrée dans ses pensées, puis un bruit fort éclate par surprise. Les bruits de la vitre cassée l'amène dans une transe involontaire. Les ombres dansantes s'affichent dans son esprit, un sentiment de bien-être s'installe. Elle voit sa tante, vampire qui lui caresse les cheveux dans son lit lorsqu'elle était enfant. Hilda voit la scène comme une spectatrice face à une pièce de théâtre.  

Soudain, la voix de sa tante se transforme en voix masculin. Ses traits changent. Hilda ferme les yeux et secoue la tête pour sortir de cette vision du passé. Lorsque ses paupières s'ouvrent de nouveau, elle est soulagée de voir qu'elle est dans le restaurant. Un souffle de soulagement s'échappe de sa gorge quand tout à coup, elle s'aperçoit d'une présence à ses côtés. L'homme en lequel sa tante se métamorphosait, est à ses côtés. Cadavérique, les cheveux peu présent, un sourire grand s'affiche sur son visage. Hilda crie et bondit sur ses pieds en plein restaurant. La fourchette qu'elle a dans les mains passent à l'attaque afin de pouvoir se planter dans le visage de cet inconnu, mais elle ne finit que par se planter dans la banquette alors que l'homme disparait dans un nuage.

La brune se retourne, le coeur débattant dans sa poitrine et les yeux excessivement ronds. La fourchette est plantée dans la banquette où elle était assise un peu plus tôt et elle se rend compte de ce qu'elle vient de vivre. Tous les yeux sont rivés vers elle dans le restaurant...

résumé:

Un incident arrive, des verres se retrouvent par terre plus au moins intacts, cacophonie venant mettre le silence durant quelques secondes dans le restaurant. Les conversations diverses ne tardent pas à revenir, tandis que la serveuse ramasse les éclats de verre. Elle n'a pas vu l'homme bousculer la serveuse, faisant dos à cette scène, n'a entendu que le résultat. Rien d'autre ne se passe, bien que Deirdre continue de sentir quelque chose d'étrange dans l'atmosphère sans parvenir à savoir ce que c'est. Elle continue de manger, lentement, savoure son repas, même si l'envie de tout dévorer est présente. Elle relève rapidement la tête lorsqu'une femme pas très loin d'elle se met à crier, venant de se mettre debout. Une fourchette est lancée sur la banquette, et la brune se réinstalle comme si de rien n'était. Le silence se fait une nouvelle fois, et elle continue de sentir qu'il y a quelque chose de pas normal dans tout cela. « Vous allez bien ? » demande-t-elle. Elle n'aurait pas réagit de cette façon si elle allait bien, mais vérifier ne peut pas faire de mal.

Les règles- Le staff s'occupera d'animer l'événement le 29 septembre à 18 heures québécoises donc à minuit heure française.
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- Si vous ne répondez pas sans avoir prévenu le staff, vous serez exclu de l'événement.
- Respecter les messages du maître du jeu qui servent à vous guider. D'ailleurs, si vos réponses sont trop longues et excèdent le 400 mots, merci de mettre un résumé de vos actions sous spoiler.
- Les réponses lors des events ne doivent pas respecter un nombre de mots minimum.
- Il n'y a pas d'ordre de jeu et vous ne pouvez répondre qu'une fois en respectant le post du mdj.
- Votre admin référant :Daevelyna

mise en situation:

En ce moment...
Les tensions montent. Une dame au fond fait une sorte de crise et plante sa fourchette dans un banc. La plupart des clients la fixe, incertains de ce qu’il s’est réellement passé, mais l’approche d’une des serveuses calme les questionnements… Mais pour bien longtemps ?

22h21
Les cris montent de façon incompréhensible et comme à toute dispute, les gens observes incapable de faire autrement que d’assister à un drame quelconque. La cliente semble baragouiner des choses incompréhensibles et son histoire à ni queue ni tête !

Hilda doit être celle qui lance la première réponse et à la fin de son poste, elle vous présentera vos choix de réponse établis par l’administration. Veuillez écrire votre réponse en bas de votre sujet en rouge.

@Hilda Rosenberg @Evelyn Locke @Y. Misha Soboliev @Alfiya Y. Vesselov @Aiyanna T. McBride @Samantha Blackwood @Deirdre O'Hara

Alors qu'elle s'aperçoit que tous la regardent, le coeur d'Hilda s'accélère. Elle voudrait bien se rasseoir, mais ses jambes ne lui permettent pas de le faire. Quelqu'un tente de venir l'aider, mais il est déjà trop tard. Elle sent la marque se répand comme de l'encre entre les rides des doigts et des mains. Le tracée noir se rend dans son cou et elle voit rouge. La chasseuse n'est plus en contrôle de son corps et la voix de l'inconnu cadavérique fait écho dans sa tête. Ses ordres se bousculent. Hilda ne peut plus résister.

Ensuite sortent les flingues et le regard de braise en direction des gens présents dans le restaurant. Elle se jette sur la serveuse qui a plus tôt échappé son plateau. Décidément, ce n'est pas sa soirée. Le flingue sur la tempe, l'autre en étau autour de son cou, Hilda lâche un coup de pistolet dans les airs. Puis un rire profond s'échappe de sa gorge alors que ses traits se transforment sous les émotions psychédéliques qui passent dans sa tête et son système nerveux. Elle a disjoncté et grave...

1- Votre personnage se cache sous la table qui lui a été attribuée.
2- Vous vous refugiez dans le fond de votre banc.
3- Votre personnage se lève, mains dans les airs, il tente de distraire la chasseuse.
4- La peur le (la) prend. Le personnage tente de prendre les jambes à son cou.

Je sentais Jack tendu. Je regardai sous la table en levant un sourcil. Suite au verre brisé, il restait aux aguets. Pourtant, ce n’était pas la première fois qu’il entendait ce genre de bruit. Je vins pour remettre mon regard sur ma sœur alors que je vis dans mon angle mort une femme prendre la serveuse qui tentait de ramasser le dégât et lorsque je vis le flingue, je me levai aussitôt. Jack était monté sur la table et ma sœur restai dans le banc, étant de dos à la situation. Je lui fis signe de ne pas bouger. Je serrai les dents lorsqu’elle tira un coup dans les airs. Jack se mit à grogner et le premier réflexe que j’eus c’était de parler d’une voix stricte.

« Ça suffit on se calme! »

Je n’avais jamais vu cette femme auparavant. Je scrutai rapidement la salle. Il y avait beaucoup de gens dans le restaurant ce soir. Ma main droite commença à bouger et un couteau de table se leva dans les airs. J’étais prête à toute éventualité, mais d’un autre côté, je ne voulais pas attirer l’attention sur moi. Je fis signe à Jack de retourner sur la banquette, près de ma sœur. Le couteau restait caché par le haut de la banquette. Je fixai la femme sans broncher. Elle ne semblait pas là du tout, un peu comme dans un délire. Mais qui était-ce??


3- Votre personnage se lève, mains dans les airs, il tente de distraire la chasseuse.

Merdasse !
Au fond, je priais pour que la jeune Blackwood ne puisse pas se souvenir de m’avoir vu Changer en louve. Je la regardais avec un petit sourire avant de soupirer légèrement. Bien que j’aie cru vivre normal, échappant à la réalité malsaine du surnaturel, voilà que la vérité me frappa de plein fouet.
« Je suis d’accord avec toi. Black Waters est une ville étrange… »
Fort heureusement l’enfant m’avait changé les idées et le sujet de conversation également. J’étais gênée pour la serveuse qui passait une sale soirée. Elle a sûrement dû en connaitre d’autres. C’était ça le souci avec les métiers où la sociabilité est la clé. Les clients pensaient être rois, mais ce n’était pas toujours le cas. Je revenais de mon mini sauvetage pour m’asseoir aux côtés de Samantha. Sa question me surpris, je la regardais avec un petit sourire.
« Oh si, j’aimerai en avoir un… Mais tu sais à quel point c’est compliqué en ce moment. » Elle savait de mes sentiments pour Shawn, après tout, nous n’allions pas remettre le sujet sur le tapis. Pas aujourd’hui…

Les minutes défilèrent où nous discutâmes d’autres choses, jusqu’à-ce que la même serveuse se fasse alpaguer par une dame. La folie se réflétait dans son regard perdu, elle était désorientée et armée surtout. La serveuse n’allait pas bien, elle allait sûrement être tétanisée. Le souvenir de ma mère me revint et je sentis Tala bondir dans sa cage pour me protéger. J’attrapai les couteaux et les fourchettes avant d’agripper la main de mon amie.
« Sam… Ne fais pas la conne, ce n’est pas le moment de montrer tes seins à la nana ! » lui balançai-je avant de me fourrer en-dessous de la table. Shawn n’allait pas apprécier de savoir que sa sœur pourrait prendre le risque de sauver des vies. Il allait sûrement le savoir et donc m’étrangler. Elle était ses deux yeux.
Je sentis la louve remontait à la surface. Merde… Je devrais lâcher sa main ou non ? Je la regardais en tentant de retrouver mon calme, seulement j’étais énervée. Ce moment de paisibilité dans mon corps s’était échappée à cause de la vision d’horreur que j’avais sous mes yeux. Bordel de merde… Je crois que la mort me suit partout.
« Sam… Caches-toi ! » lui chuchotai-je avant de regarder mon reflet dans un grand miroir.
Putain, mes yeux devenaient jaunes. Non, ce n’était pas le moment Tala, ne sors pas de ta cage ! Je baissais la tête pour éviter de montrer la monstruosité de mon regard devenu sauvage.

Une serveuse s'approche afin de ramasser les morceaux de verre alors que la femme qui a fait cela ignore la question que Deirdre vient de lui poser. La femme se met à parler et à dire n'importe quoi de ce qu'elle peut entendre, elle fronce des sourcils. Un instant plus tard, des armes sont de sorties et la serveuse est prise en otage. La sirène se lève alors qu'un coup part, dans les airs, et qu'un rire étrange sort de la femme. Elle met ensuite ses mains dans les airs tandis qu'une jeune femme dit qu'elle doit se calmer. Ce qui n'est pas une très bonne idée, elle n'est pas en état de se calmer, cela risque plutôt de l'énerver encore plus. Elle a assez vu de personnes en crise pour savoir cela. « Est-ce qu'on peut faire quelque chose pour vous aider ? » On ne sait jamais, peut-être qu'elle a besoin d'aide ou encore que cela va la déstabiliser, la surprendre et la serveuse va pouvoir être capable de se libérer.

3- Votre personnage se lève, mains dans les airs, il tente de distraire la chasseuse.

Main se crispe. Gueule se relève en direction d'une cinglée qui pète un câble avec une fourchette. Elle l'enfonce dans sa banquette comme s'il y avait quelqu'un à côté d'elle sauf qu'il n'y a personne. Mes lippes s'ouvrent de moitié avant de se refermer lorsqu'elle se rassoie comme si de rien n'était. Est-ce que je suis le seul que ça choque ? - OK, que je murmure en emmêlant mes phalanges à celles de la blonde. Visiblement, je suis effectivement le seul que ça indispose. - On attend pas nos boissons. Cette fille est clairement instable. On s'en va, que j'ordonne, presque, en levant légèrement mon cul de ma banquette.

A peine. La meuf instable ne peux plus y tenir. Comme si le glas de son désespoir venait de sonner, elle bondit pour choper la serveuse du plateau renversé - il est d'ailleurs toujours à ses pieds parce que personne a été foutu de venir l'aider. J’suis assez surpris, en matant la scène, de lui voir deux flingues dans les mains. Tu les sors d’où ?... Je tique. En fait, je ne veux pas savoir. L’essentiel c’est que, quoi qu’elle fasse, elle ne pourra jamais braquer plus de deux personnes à la fois. Alors si le restaurant complet se mettait à gigoter dans tous les sens.... Mais pour l’instant ce n’est pas le cas. Mon cul se repose lourdement. D’abord étudier toutes les possibilités qu’il nous reste. Regard dérive. Avec Alfiya, et par un choix hasardeux, nous ne sommes pas si loin de la sortie – ou de l’entrée selon les points de vue… J’veux beaucoup trop me barrer de là pour ne pas voir ça comme une issue de secours. Ma question est donc la suivante : Est-ce que la barge aurait vraiment le temps de nous choper si on se mettait à courir ? Surement. Même si la bouche de son premier canon taquine la tempe de la serveuse, l’autre pourrait pertinemment cracher sa balle dans le dos d’Alfiya. Ou le mien, mais le mien ça serait nettement moins grave.

On reste, que je me pense alors que la mimine disponible se perd sous le pli de ma veste - là où il y a mon sempiternel Colt. Dans cette tenue et cette position, je ne mettrais qu'une ou deux secondes maximum pour dégainer. J'dois lui accorder que le coup qu'elle met en l'air me donne l'envie furtive de lui tirer un pruneau dans la tête. Avouons que comme ça l'histoire serait vite régler. Mes phalanges se referme contre ma crosse. Le contact froid du métal me soulage. - Je crois que nous ne passerons pas la soirée de nos rêves, soupiré-je en haussant légèrement une épaule. Ne juge pas mon flegme, j'entends des coups de feu et vois des mecs se faire descendre depuis mon adolescence. Je te raconte même pas tous les coups dans la gueule que j'ai pris pour me faire passer l'envie de pleurer. Ca doit être par là que deux ou trois gonzesses décident de jouer aux héroïnes. Dans le lot, je reconnais vaguement la femme poisson qui m’a sauvé il n’y a pas si longtemps que ça. - Reste assisse et ne bouge pas, que je laisse filer entre mes dents à l'attention d'Alfiya. Je pars du principe que si on attire pas son attention, elle nous laissera tranquille...

Code couleur:

RESUME:

2- Vous vous refugiez restez dans le fond de votre banc - Misha ne se réfugie pas il dit

Mots s'effacent sous l'action merdique de la fille. Une patiente échappée de l'hôpital psychiatrique. Le tu m'as manqué qu'elle piétine, cette conne, en charcutant sa banquette comme si c'était un bout de blanquette. Paluche se serre autour de mes doigts. Le verre que l'on attendra finalement pas, la soirée.
Hochement de tête, derche bouge se soulève et se rassoit aussitôt. La dégénérée passe à l'acte. Flingues qu'elle promène sur nos petites têtes et surtout à celle de la serveuse qui couine entre ses griffes et pleurniche. Pauvre fille qui doit décidément avoir un problème avec son karma.
Tu as dû faire un truc qu'il ne fallait pas. C'est moche, mais c'est comme ça.
Bang.
Tir terrorise l'assemblée. Myocarde rate quelques battements et menotte se presse plus fort encore à celle de Misha.
Elle ne va quand même pas nous tuer, si ? C'est quoi qu'elle veut ? La recette de la soirée ? M'est avis qu'elle aurait dû passer juste avant la fermeture, manière de s'assurer que le tiroir-caisse comporte suffisamment de billets pour que ça vaille la peine de se faire chier.
Rétines fixent la sortie. Porte vitrée et sa clochette. Et si quelqu'un s'amène, tu vas le braquer et lui tirer un pruneau dans la tête ?
Trogne se tourne, retrouve les contours rassurants du mâle. Sourire triste en réponse à sa tirade. Cette soirée de rêve que personne ne semble vouloir nous céder quand tout ce que je désire, c'est que l'on se respire et que l'on profite de chaque minute et chaque seconde.
Temps précieux que cette tarée nous fait perdre. Ça me retourne le bide d'une colère sourde. Œillade balancée vers la serveuse qui morve, le canon argenté lui bouffant la tempe.
Tu sais quoi, moi aussi j'ai dû faire un truc qu'il ne fallait pas.
Deux nanas se lèvent. Deux. Le nombre exact d'armes qu'elle tient entre ses mains. Si l'une implore le calme d'une voix autoritaire, l'autre tente l'approche de l'aide. Elles jouent au bon et mauvais flic.
Est-ce que l'on peut aider quelqu'un emprunt à une crise de démence ? L'aider avec des mots à la place des cachetons colorés et ronds ?
Sceptique, je me colle un peu plus au brun, suis presque tentée de lui balancer ces phrases stupides que l'on dit quand on est sur le point de mourir.
Tu sais, je t'aime, il faut que tu le saches même si je meurs dans deux minutes ou deux heures.
Syllabes ravalées.
Ce serait triste de lui balancer ça entre deux gouttes de sueur.
Je n'arrive pas à causer, acquiesce, le touche, cherche sa chaleur en veillant à ne pas empiéter sur l'angle de sa paluche planquée à sa veste.
Je sais que tu ne t'en sépares jamais, tu dors même avec. Je commence à me demander si on ne devrait pas lui donner un petit nom. Josette ou Bernadette ?

Code couleur:

RESUME:

2- Vous vous réfugiez dans le fond de votre banc

Cette ville était étrange et elle semblait le devenir de plus en plus. Tu avais découvert de drôles de trucs dans le grenier de ta maison, maison qui semblait appartenir à d'anciens chasseurs. Et visiblement, ils avaient disparus, d'un coup, sans laisser de traces, raisons pour laquelle la maison était presque donnée, comme si quelques choses de fou s'était produit là-bas. Mais tu t'en fichais grandement, ce n'était pas important pour toi, car tu avais donné une nouvelle vie à cette baraque. Mais oui, comme le disait Aiyanna, Black Waters était une ville étrange, remplie d'eaux noires, à moins que ça ne soit le sang qui devienne ainsi pour ceux qu'elle avait décidé de choisir. Cependant, tu ne perdais pas le nord avec ton amie, avec ta presque belle-soeur à vrai dire. Et donc, elle te sort l'excuse bateau, c'est compliqué, blablabla … Tu roulais des yeux, mais l'appel de l'estomac sur le moment fut le plus fort. Tu avais presque déjà oublié l'incident avec la serveuse, pourtant, il n'était pas vraiment terminé. L'autre cliente était en train de carrément péter des câblons sur la serveuse. La pauvre, ce n'était pas sa soirée, mais bon, il y avait des armes qui étaient sorties quand même, elle ne méritait pas ça. Alors Aiyanna te connaissant commence à te dire que ce n'est pas la peine de jouer les super-héroïnes. Pourtant, elle te donne la bonne idée. Et immédiatement, tu te souviens que tes paroles avaient réussies à déstabiliser la Jane Doe dans la morgue. Et si tu arrivais à agir de la même façon ? Elle t'avait pris la main et maintenant, elle te disait de te cacher, mais tu ne le ferais pas, ce ne serait pas toi. Il y a déjà deux jeunes femmes en approche, une métisse, et une autre blonde. La première ne semble pas savoir s'y prendre, alors que la deuxième semble plus subtile, peut être une psychologue ou quelques choses comme ça. Pourtant, ton esprit faisait des raccourcis avec des événements antérieurs. Est ce qu'il avait raison de les faire ? Pas forcément, mais pour toi, tu te retrouvais comme dans cette morgue, il y a quelques semaines à peine, sauf que la jeune femme n'était pas encore morte, mais elle semblait animée de la même folie. Alors que tu t'approches tu reconnais des visages qui sont là ce soir. Tu tentes de la regarder, celle avec qui tu as échappée à la mort cette nuit là, celle qui adore le chocolat et qui ne mange pas à sa faim. Ce soir, elle avait eu droit à un bon repas, mais l'autre folle avait gâchée ça, c'était dommage. Est ce qu'elle avait réellement besoin d'aide ? Pas sûr. Tu t'approches les paluches en l'air, laissant Aiyanna à votre table.

" Et si on racontait une petite blague pour détendre l'atmosphère, vous en pensez quoi ? Allez, je me lance ! Un éléphant entre dans un bar, qu'est ce qu'il prend ? ... De la place voyons. "

Et tu lâches un petit rire à cette blague pourrie comme pour détendre l'atmosphère et donner une possibilité à la serveuse de peut être se libérer, ou d'agir dans ce sens, en espérant qu'elle ne se prenne pas une balle en pleine tête, évidemment, ce serait dommage quand même, de la cervelle partout, beurk.

3- Votre personnage se lève, mains dans les airs, il tente de distraire la chasseuse.

Spoiler:

Les règles- Le staff s'occupera d'animer l'événement le 29 septembre à 18 heures québécoises donc à minuit heure française.
- Si vous vous inscrivez, vous vous engagez à participer pleinement. Si vous devez vous absenter ou ne pouvez répondre, merci d'aviser le staff.
- Si vous ne répondez pas sans avoir prévenu le staff, vous serez exclu de l'événement.
- Respecter les messages du maître du jeu qui servent à vous guider. D'ailleurs, si vos réponses sont trop longues et excèdent le 400 mots, merci de mettre un résumé de vos actions sous spoiler.
- Les réponses lors des events ne doivent pas respecter un nombre de mots minimum.
- Il n'y a pas d'ordre de jeu et vous ne pouvez répondre qu'une fois en respectant le post du mdj.
- Votre admin référant :Daevelyna

mise en situation:

En ce moment...
22h22 Elle déraille, tel l'incident du siècle. Croyant pouvoir garder le contrôle, elle fond dans l'obscurité se laissant gagner par les abysses, par la marque qui repend son emprise sur elle. Le bruit de tir alerte tous les occupants des lieux incitant certains à cesser de bouger, pour d'autre se cacher et pour les plus courageux, de se lever afin d'améliorer la situation.

Ses paroles devenant des cris, elle menace toute personne de leur foutre une balle entre les deux yeux et ne cesse de parler de sortir, qu'ils vont sortir de la porte. Mais, quelle porte ?! Ses paroles sont incohérentes, telle l'anarchie d'un millier d'âmes stockées dans un même corps. Un client se lève, souhaitant prendre ses jambes à son cou, mais son geste créa alors l'inévitable. La chasseuse lui tire en pleine tête, ne manquant pas sa cible bien qu'elle ait été mouvante. Le sang s'étale dans la foulée et le corps se projette sur la table d'Alfiya et Misha. Des hurlements surviennent et des cris de terreur se laissent entendre. Certains auraient sans doute cru qu'elle bluffait et pourtant, la voilà qui monte l'intensité d'un cran. La serveuse en larmes se retrouve de nouveau avec le canon chauffé contre sa tempe et des avertissements aux plus courageux sont lancés. Un pas de plus et elle y goûte.


Les courageux (3). Vous devez lancé le dé « shit going crazy »
1- Avec l’approche de votre personnage, la distraction donne une chance à la serveuse, elle s’écarte de l’emprise de la chasseuse et celle-ci la laissant courir déclenche une balle qui éclate au milieu du dos de la serveuse, celle-ci est projetée contre votre personnage et son regard de détresse se loge au vôtre. Elle n’est pas morte, mais le temps qui lui reste est compté.

2- Vous profitez de cette agitation pour visualiser ce que vous allez faire afin de blesser la chasseuse. L’objet de votre choix se projette dans sa direction. (Hilda peut esquiver en obtenant un chiffre pair)

3- Sous la scène de sacrifice humain, votre personnage prend le choix de cesser ses actes héroïques attendant une situation autre pour intervenir à un autre moment.


Ceux sous la table (1), vous devez lancé le dé « shit going crazy »
1-Vous trouvez une cuillère perdue sous le banc, vous la gardez précieusement.

2- Vous espérez changer les choses et utilisant toute cette agitation comme moment parfait pour une fuite silencieuse, vous rampez sous les banquettes afin de pouvoir atteindre la sortir.

3- Votre pouls s’accélère de façon fracassante, les événements bouleversent votre nature et votre transformation est imminente. La question est, est-ce que vous arriverez à vous contrôler avec toute cette agitation.


Personnage sur les banquettes (2), vous devez lancé le dé « shit going crazy »
1- Vous profitez de cette agitation pour visualiser ce que vous allez faire pour blesser la chasseuse. L’objet de votre choix se projette dans sa direction. (Hilda peut esquiver en obtenant un chiffre pair)

2- Le téléphone de la victime étalée sur votre table a  glissé jusqu’à vous. Vous avez la chance d’appeler les services d’urgences … ou alors… du renfort ?

3- Déclencher une distraction quelconque, qui sait ça pourrait influencer les autres à atteindre la chasseuse.

@Hilda Rosenberg @Evelyn Locke @Y. Misha Soboliev @Alfiya Y. Vesselov @Aiyanna T. McBride @Samantha Blackwood @Deirdre O'Hara

Les contours de la blonde se dessine devant les rétines. Sa voix reconnaissable percute les tympans.
Samantha. Elle se lève, la blondinette. Je me demande pendant une fraction de seconde si elle va sauter sur la folle ou dégainer une quelconque arme pour lui faire exploser le crâne.
Non.
Non.
Samantha, elle veut seulement détendre l'atmosphère avec... une blague. Est-ce que cette intervention en est une, de blague ? Probablement, mais elle y croit. Elle a toujours cette naïveté qui se balance au bout de ses mèches. Une naïveté aux tendances suicidaires, ouais.
Je voudrais disparaître, me fondre à la banquette. Cette soirée tourne au vinaigre quand on aurait dû passer un bon moment, ensemble. Ça me donne presque envie de chialer et de jurer comme un charretier en direction de la cinglée. Parce que merde, putain, tu fais chier. Quand tu t'es évadée de l'hôpital psy, tu ne pouvais pas plutôt aller au drive du coin au lieu de nous flinguer notre foutue soirée. Est-ce que tu sais depuis combien de temps j'attends ça ? Est-ce que tu crois que je peux le serrer dans mes bras dès que j'en ai envie comme le fait un couple normal ? Non ! Alors putain, tu m'emmerdes, connasse.
Quelqu'un bouge et tout s'enchaîne à une rapidité folle. Le tir résonne entre les murs du restaurant et le cadavre fumant s'étale à notre table me faisant sursauter et pousser un cri de frayeur. L'hémoglobine se déverse de son front en même temps que sa matière grise.
Haut-le-cœur.
Prunelles se détournent, cabèche dérive pour ne pas gerber sur Misha. Remontée acide que je ravale. Folle furieuse va tous nous buter, que je me pense. Et je crois la voir reluquer Misha, sa main bouge tout comme son canon et je suis persuadée qu'elle va changer l'angle de son tir et lui éclater la tête à lui aussi. -Non ! Hurlé-je en balançant couteau et fourchette.

Code couleur:

RESUME: