BLACK WATERS †
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -39%
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON ...
Voir le deal
1190 €


Don't threaten me with a good time ((Rhiannon))
Anonymous
Invité
Invité


21.09.20 0:22

Rhiannon O'Leary

Finders keepers, losers weepers

crédit avatar : corvidae.
groupe : Métamorphe // Lynx roux
âge apparent : la fraîche vingtaine
âge réel : 23 ans
rang : Les gens pensent que je suis de ces éléments bien trop imprévisibles pour jamais pouvoir être maîtrisés ou même apprivoisés. Tout ceci n'est que sottise ! Les gens ne réfléchissent que rarement plus loin que le bout de leur minuscule nez et, cela est hélas une vérité cependant parfois bien utile, ils ne voient jamais que ce qu'ils veulent. Je ne suis pas sauvage ! Juste si profondément blessée en mes chairs, mon âme et mon cœur que je préfère encore le prétendre plutôt que de prendre le risque de laisser encore quiconque me meurtrir. Qui, de toute façon, se donnerait la peine d'apprendre à passer derrière le miroir de mes apparences ? Ace. Lui, le fit. Alors si je devais vraiment prendre un rang que ce soit celui d'enfant perdue. C'est ce que je fus avant qu'il ne me trouve et ne m'offre la chance de me trouver.
allégeance : Cela flatterait bien trop un ego déjà fort développé donc je ne le lui avouerai jamais. Même si lui comme moi savons parfaitement ce qu'il en est je pense. Par deux fois, déjà, il sauva ma vie. Lorsqu'il me repêcha dans ces eaux noires où j'entendais pourtant bien me laisser couler à pic. Ce qui me fait penser que, ce jour-là, j'ai vraiment joué ma morue… Si vous aviez vu la façon dont je l'ai pourri mon sauveur ! Et vas-y que je l'ai insulté ! Et en la matière j'ai un vocable aussi international qu’illimité, croyez-moi ! Je crois même que… Faudrait lui demander mais il n'est pas impossible voir même probable que je l'ai giflé. Ou mordu. Voir que mon pied soit allé s'égarer sur ses noisettes. Oui, bon ça va hein… J'avais quinze ans ! Mettons ces regrettables erreurs de jugement sur le choc d'avoir loupé mon suicide, okay ? Quoiqu'il en soit on ne peut pas franchement dire que notre première rencontre laissait présager qu'un jour je serai prête à donner ma vie pour cet homme. Comme quoi faut jamais désespérer ! Parce que, oui, c'est à lui que va ma loyauté.  Hier, aujourd'hui et à jamais. Ace. Avouez que j'ai plutôt bon goût, non ? Et là, un conseil, on hoche gentiment la tête et on dit « Oui, Riri ! Bien sûr Riri ! » C'est bien, merci.
origines : Là, ça se complique. Sur ces papiers, officiels je vous le promets, que mon Daddy Pan m'a dégotés je suis supposée être une parfaite petite irlandaise de souche. Ça, c’est pour la flicaille et tout ce qui de près ou de loin empeste les forces de l'ordre. Mais, surprise surprise, c'est évidemment un ramassis de mensonges ! Et il suffit d'écouter mon accent pour le réaliser. Non, mes racines c'est en Bohême que vous pourrez les déterrer. Le royaume des gitans. Les terres de mes ancêtres. Celles où jamais je ne retournerais ! Plutôt crever !
situation sentimentale : Contrairement à ce que les gens pensent souvent en me voyant je suis une enfant perdue mais une femme bien sage. Et, je nierai avoir jamais dit cela, mais il m'arrive de rêver de trouver un être qui me filerait des papillons au ventre et de furieuses envies de conjuguer l'avenir et la vie à deux. Célibataire farouche en apparences, romantique en attente de son âme soeur dans la réalité de mon coeur.
orientation sexuelle : Hétérosexuelle. Je crois.
quartier : Winifred && au Four Seasons.
arrivée à Black Waters : 2015. Déjà cinq ans !
theme song : Je cours by Kyo
avatar : Taylor Marie Hill
récapitulatif :
Code:
La bohémienne qui a renié les siens, rejeté jusqu'au nom de ses parents. Oui, c'est bien moi ! Et cela en surprendrait plus d'un mais il n'y a pas un jour où la culpabilité ne vient pas me bouffer les tripes et le palpitant ! Mais, oui, j'ai fait tout ça. Pour être libre de choisir ma vie et ma voie. Celles que, curieusement, je trouvais lorsqu'un pirate aux longues dents me sauva des eaux. Ace, évidemment. Il m'avait rendue libre ? Je lui offrais ma loyauté et deux ou trois bon gros services aussi en venant travailler pour lui au Four Seasons. Qui je suis ? Une petite poupée un brin déglinguée. Une métamorphe lynx boréal. Une sommelière douée et qui l'est tout autant quand elle s'enroule autour d'une barre de pole dance. Une petite fouine qui adore espionner son prochain pour son pirate de boss. Qui je suis ? Simplement moi, dans toute ma fragilité cachée et mes forces trop bien affichées. Rien qu'une femme pétrie de rêves et de paradoxes. Un être humain, en somme.

Caractère


Si je consentais à me montrer une seconde honnête je me devrais d'admettre que je suis en grande partie responsable de ma réputation quelque peu… disons… sulfureuse ? Non, je ne suis pas toujours la plus polie ou policée des créatures et de ma bouche sortiront bien plus souvent insultes et jurons des plus fleuris que des vers de Verlaine. Quand je bois ma bière je préfère bien souvent le goulot à la bienséance d'un verre. Et, non, je ne suis définitivement pas de ces poupées si fragiles qu'elles semblent prêtes à s'écrouler dès qu'elles se mettent à minauder… Non, je ne suis pas de celles que la majorité d'entre vous jugerait respectable ou digne de confiance. Voir d'intérêt. Mais que m'importe ! Car tout cela… Toutes ces choses si politiquement incorrectes qui font aussi de moi ce que je suis… De tout cela vous ne verrez jamais rien ! Car pour oser se montrer tel que l'on est vraiment il faut avoir confiance. Et, telle est la seule vérité que je vous confesserai jamais : je n'ai confiance qu'en ma trinité païenne à moi. Ace en est le sommet, Volya en est le cœur et les autres enfants perdus les indispensables piliers. Ils sont ceux que j'aime et qui me connaissent suffisamment bien pour ne pas attendre de moi que je le leur dise. Ils sont mon souffle, ma famille. Et, eux, ont tous les droits sur moi. Le tout premier étant l'accès aux plus tendres de mes vérités.

Pour tous les autres,  je ne serais jamais que ces si enjôleuses apparences que je prends plaisir à me construire. Cette femme qui aime à prendre soin d'elle pour mieux séduire. Parce que je suis une joueuse qui n'aime pas perdre et se donne toujours les moyens de l'emporter. Quitte à tricher ? Évidemment ! Je vous l'ai dit : le meilleur de moi n'appartient qu'à ma trinité ! Je triche en en ronronnant. Je mens sans même en ciller. Et lorsque je laisse mes longs cils se mettre à papillonner alors c'est que je vous veux. Pour cet instant, cette heure ou cette nuit qui demeurera unique mais que je vous promets inoubliable. Mémorable de langueur et de jouissance, pour vous. Rien qu'un jeu ou un moyen, pour moi. Mon corps, son innocence et sa pureté lui ont été depuis bien longtemps maintenant. Les gens, ces êtres toujours si bien pensant, penseront sûrement que je suis une traînée ? Une vilaine dévergondée qui sème ses culottes aux quatre vents ? D'abord les culottes c'est hideux je ne porte que des tangas mes doux agneaux. Ensuite, oui, j'assume ma libido. Jalouses mesdames ? Votre problème, pas le mien. Jamais le mien ! Le sexe n'est que cela. Et, parfois, il permet de soutirer bien des informations. C'est fou ce que les langues se délient quand les corps ont exulté ! Et, oui, ma morale est assez élastique pour ne pas s'encombrer d'hypocrisie. J’ai payé très cher ma liberté alors ne comptez pas m'y voir y renoncer un jour !

Particularités



0 Bien que j'ai été, les premières années de mon existence, élevée dans la méfiance et le rejet de toute nature qui ne soit pas similaire à la mienne la rencontre avec Ace changea tout cela. Aujourd'hui, et grâce à lui, je comprends que la nature ne fait pas un être. Seuls les actes comptent. Et sur cela et seulement cela que je juge les âmes.

1 J’encre à ma peau les secrets de mon âme.  A la chute de mes reins s’esquisse le plus délicat des tatouages. L’un de ceux où les entrelacs semblent étranges mais qui, pour qui en détient le secret, révèle bien des secrets. Ce fut le tout premier de mes tatouages. Celui que, pourtant, je couvre souvent de fond de teint quand je dois danser. Non par souci d’esthétisme ou de décence mais parce que ce tatouage là est le plus personnel d’entre tous. Celui qui hurle ce que je tais. L’abomination d’une histoire souillée et déchiquetée par des rites barbares. Ce tatouage c’est aussi, à mes yeux, la preuve que la femme que je suis a réussi, au moins un peu, à faire la paix avec l’enfant souillée qu’elle fut un jour.

2 Si vous voulez me tuer, ce que j’aimerais autant que vous évitiez, ce serait en réalité d’une simplicité déconcertante. Donnez-moi un gâteau fait avec de la farine de châtaigne ou contenant une seule noisette et votre vœu sera exaucé. Le choc anaphylactique aurait raison de la grande gueule que je suis. C’est bête les allergies !

3 J’ai une peur panique du feu. Ne m’en demandez pas une raison que seul Volya connaît, mais la moindre étincelle me fige littéralement. Et n’espérez pas me voir approcher d’une saloperie de cheminée ! Même mon briquet est électronique, c’est pour vous dire à quel point je hais la moindre flammèche !

4 La superstition…toutes les superstitions, en réalité. Je suis bohémienne de sang… et apparemment de croyances. Et, croyez-moi, j’en suis la première exaspérée ! Alors ne vous étonnez pas si les vendredi 13 je disparais ou si je change de trottoir devant une échelle.

5 Je crois que, comme nombre de mes sœurs femmes, je voue une passion incommensurable aux stilettos et aux sacs à mains. De marques haute-couture pour ceux-ci et le plus haut perché possible pour les premiers. C’est bien simple ma chambre ressemblerait presque à un flag ship de chez Chanel ou Versace ! En fait… enlevez moi mon lit et ce sera ça ! De toutes  façons pour ce qu’il me sert celui-là… Je ne sais pas pourquoi mais je préfère me glisser dans celui de Volya. Moins confortable mais rien que pour l’entendre m'enguirlander pour m’imposer ainsi ça vaut la peine ! Et puis il préfère que je vienne, moi, plutôt que je me serve de son cloaque comme dressing de secours, non ? En plus, j’en mettrais votre main à couper, ça lui manquerait si je ne venais plus ! Enfin je crois…j’espère ? Oh ! Ca va !

6 Peut-être est-ce aussi une part insoupçonnée et hautement appréciable de mon héritage gitan mais j'ai toujours eu les plus grandes des facilités pour les langues. Et nos pérégrinations à Volya et moi n'ont jamais fait qu'accentuer ce talent ! Russe, tchèque, allemand et bien évidemment anglais… voilà les langues que je manie suffisamment pour en comprendre la moindre nuance. Mais ma langue préférée demeure celle que peu comprennent. Je signe. Ce que mes lèvres taisent mes doigts, eux, le confessent, le chuchotent ou le hurlent. C'est enfant, alors que je vivais encore au camps, que mon cousin Vassili m'enseigna les mille et une subtilité de son langage lui qui naquit sourd et muet. Alors, oui, les signes changent parfois et pour certaines choses selon les pays. Et, oui aussi, il me fallut et me faut encore approfondir mes connaissances en la matière. Mais je signe et suffisamment bien pour avoir une vraie conversation … ou en épier une autre, sait-on jamais. Et c'est aussi notre petite manière à Volya et moi de communiquer. Sans que nul ne s'en doute ou ne comprenne. Un langage inventé par nos vingt doigts. Et, croyez-moi, nous nous en servons souvent ! En cas d'urgence. Pour nous rassurer. Pour nous engueuler aussi ! Tout, nous savons tout nous dire ainsi. Enfin… presque tout.  Une phrase manque à notre vocable dans cette langue comme dans toutes les autres. Laquelle ? C'est pas beau d'être curieux !

7 Bien que, cela n'est un secret pour personne, mes couleurs sont immanquablement le noir et le rouge je porterai toujours une touche d'orange. Que ce soit dans mes vêtements, mes accessoires, mes bijoux ou même une simple plume à mes cheveux je porte toujours une pointe de cette couleur. En revanche vous ne me verrez jamais porter de fuchsia.  C'est ainsi et c'est bien là l'une des rares règles auxquelles je ne dérogerai jamais. Pourquoi ? Je vous en pose, moi, des questions ? Mêlez-vous donc un peu de vos oignons vous serez mignons.

past life


Parfois, lorsque mon regard se perd un peu trop loin par-delà l’horizon alors c’est le livre de ma vie que je sens, douloureusement, se rouvrir. J’aimerai pouvoir les fuit, les étouffer. Tous les conjurer d’une prière pour une fois sincère… Mais rien n’y fait. Le passé, aussi fort peut-on le désirer, ne s’oublie ni ne s’efface jamais vraiment. Et le mien, quand je suis trop lasse pour lutter ou sujette à une nostalgie bien masochiste, aime à venir me hanter

L'innocence
C’est flou, comme noyé dans le brouillard cotonneux d’un songe. Ce matin-là la lande semblait s’être perdue dans ces nuages que les autres enfants et moi-même pourchassions de nos rires aussi joyeux qu'ils étaient légers et innocents. Pour nous le monde était notre maison. Celle que nous parcourions avec nos parents. Nous errions au gré de leurs envies, des besoins du clan et des saisons. Nous étions libres, du moins avais je la candeur de le croire alors. Mais comment aurais-je pu penser autrement ? Je baignais dans ce que j'imaginais le plus inconditionnel des amours. Ma mère me régalait de ces douceurs que, la nuit venue, les yeux perdus dans les étoiles et les joues gonflées, mes amis et moi dévorerions en gloussant. Et nous imaginions ces lendemains, forcément heureux, où à notre tour nous prendrions la route. Peut-être certains d'entre nous fonderaient ils leur propre clan ? Illya le voulait, lui. Et nous en rions, nos doigts croisés. Et nous nous le jurions : si nos animaux se complétaient alors nous nous marierions et nous fonderions notre famille, notre clan. Nos parents ne s'y opposeraient pas. Nous étions cousins et notre union ne ferait jamais que renforcer la pureté de notre sang. Non ?

Si.

Sauf que, à cette époque, ni Illya ni moi ne savions ce que ces mots signifiaient.
Ni, surtout, ce qu'ils nous coûteraient.
Non, nous n'en avions pas la moindre petite idée.
Normal, nous étions des enfants.
Nous étions l'innocence.


Rouge
Elle me mentait… Et je ne la maudissais que plus fort encore à chacun de ces mots trompeurs qui ne s’écoulaient de ses lèvres de serpent que pour mieux venir tinter comme autant de trahisons à mes tympans déjà bourdonnants. Par tous les saints, les dieux et les anges déchus ! Qu'ai-je pu prier cette soirée là… Qu’ai-je pu supplier, implorer !

D'abord cette femme qui m'avait donnée la vie, m'avait bercée de ses couleuvres tromperies que j'avais, pauvre sotte, si bien avalées ! Cette femme que je me jurais bien de ne plus jamais appeler « mère » si la chance m'était offerte de survivre à cette nuit de l'horreur. Cette monstresse qui, alors que des mains d'homme me maintenaient clouée au sol, osait encore me dispenser ces caresses à mon visage. Celles qu'elle accompagnait de son fiel tandis que je les accueillais de mes hurlements et de mes plus furieux crachats ! Elle me jurait que tout irait bien. Me répétait de m’apaiser. Tout irait bien… Elle m'aimait… Ils m’aimaient tous…

Mes yeux qui s'étaient gorgés à s'en noyer de ce sang que je sentais s'écouler sur la peau de mes cuisses nues. Mon corps qui, comme un ressort brisé, s'était si violemment arqué que j'aurais presque pu jurer avoir entendu certains de mes os en craquer. Et, oui, ce fut à cet instant précis que je l’éprouvais pour la toute première fois. Pas la douleur, non. Celle-ci avait été d'une telle fulgurance, d'une telle intensité que, curieusement, je ne la sentais plus même. Non, je n'avais plus mal. Parce que, j'en étais persuadée maintenant. J'allais mourir. Crever et en finir ! Crever pour ne plus, jamais, avoir à revivre cela ! Juste mourir pour en finir…

Pas là, sous les coups de rein de ce garçon qu'hier encore je m'étais naïvement imaginée épouser. Le plus cruel de cette histoire étant d'ailleurs que je me serais sûrement donnée à Illya un jour. Quand j'aurais été prête. Sûre de mes sentiments comme des siens. Et pas pour respecter ces traditions idiotes et abominables ! Ces rituels de passage d'autres temps et auxquels tous assistaient. Pourquoi ? Parce que cela les faisait jouir de voir d'autres subir ce qu'eux-mêmes avaient un jour dû endurer ? Les victimes devenues bourreaux ? Et Illya ? Mon tendre et doux Illya ? Ou était-il donc passé ? Mon ange était défait, s'était transformé en ce butor qui, d'ici quelques années livrerait sa propre progéniture au clan. Il le ferait. Et, moi, je ne serais pas là pour le voir.

Car, c'est cette nuit-là que je m'en fis le serment pour la toute première fois.
Ce sang qu'ils avaient aujourd'hui fait couler de force, demain c'est librement que je le verserai.
Et les terres se teinteront du rouge.
Celui de mon sang.
Celui de ma vie perdue.



Mon Roi Pirate
De ce jour je serais bien incapable de vous donner ces détails qui, à vous, sembleront essentiels quant à mes yeux ils ne seront jamais que vétilles et poussières au vent de ma mémoire.  La date ? Je n'avais guère plus d'une toute petite quinzaine d'années. Le lieu ? De ces endroits dont le nom s'efface pour ne plus laisser que des impressions. Des images dansantes. Des échos de sons. Des relents d’effluves. Une multitude de ces petits riens qui ne vous parleront pas, mais qui firent de ma presque mort le moment le plus étrangement étourdissant de mon existence. Parce ce fut là que je l’invitais, sans même le savoir ou l’avoir cherché, à venir bouleverser ma vie. Lui. Mon Roi Pirate.

Après que mon clan ne m'ait arrachée tout ce qui faisait de moi une enfant innocente j'avais, évidemment mais à mon plus grand désarroi, survécu. Me retrouvant mariée, selon les rites de notre peuple, à celui que je rêvais chaque nuit un peu plus de tuer. Et chaque fois, pendant que je le sentais peser sur moi, je me surprenais à trouver de nouvelles manières sadiques d'en finir avec lui et notre union forcée et dégoûtante. Mais, était-ce de la lâcheté ou un soupçon de conscience qui me retint ? Je ne sais pas. Ou plutôt, si, je le sais. Je ne le fis pas car, contrairement à ce que vous m'entendre souvent beugler, je ne maudis ni Illya ni même notre peuple. Chacun d'entre nous fait ce qu'il peut avec ce qu'il a. Et, pour nous gens de Bohême, les cartes ont toujours été truquées.

Oh je leur en voulais ! Si fort ! Mais… c’est à moi-même que j’en voulais le plus. Pour m’être ainsi laissée souiller sans rien tenter d’autre que de les attendrir de mes larmes et de mes suppliques idiotes. Pour avoir manqué de courage cette nuit-là et en manquer toujours depuis. Ils avaient choisi d’accepter le poids et le joug de leurs croyances. Et, en continuant de subir ainsi en silence, je leur donnais raison. J’avais choisi la servilité. J’avais tort ! Mais ce ne fut que lorsqu’il me parla d’avoir notre premier enfant que je le compris. Que je sois assez idiote pour consentir à ployer était une chose dont je serais jamais la seule à avoir à subir les conséquences.  Mais un enfant ? Jamais ! Plutôt crever !

Et c’est là que je me souvins. De cette promesse que je m’étais faite à cet instant où l’on avait fait de moi et malgré moi une femme. Je m’étais juré d’assassiner mon corps comme, eux, avaient déchiqueté mon âme, piétiné mes rêves et brisé mon cœur. Détruire le peu qu’ils avaient laissé de moi pour ne pas leur offrir l’opportunité de le faire eux-mêmes. Choisir ma mort puisqu’on m’avait refusé le droit de choisir ma vie. Le romantisme sied si bien à une vie en sursis, vous ne trouvez pas ? J’en ris et en plaisante aujourd’hui mais, ce jour-là, c’était très loin d’être le cas. J’avais quinze ans. Et j’avais si peu d’espoir que je me retrouvais pieds nus et cheveux au vent au bord de cette falaise. Un signe de croix, comme j’ai depuis gardé l’habitude de le faire quand j’ai peur. Une pensée pour ceux qui, je l’espérais, me pleureraient au moins un peu. Et un pas. Le dernier.

Je me souviens de tout. De ces couleurs si vives qu’elles en chatoyaient à en scintiller devant mes yeux jamais aussi grands ouverts que là. Pour mieux me gaver de l’orange de ce soleil agonisant lui aussi, du bleu si multiple de ces flots au fond desquels je me voyais déjà reposer à jamais. Pour mieux sentir mes poumons s’emplir de cet air où flottait ce soir-là la plus fleurie des notes. Je vous raconterai bien l’impact mais je n’en garde pas la plus petit souvenir. Je perdis connaissance bien avant et, quelque part, j’en suis heureuse. Je pense que cela a dû faire très mal. Du moins si j’en crois les marques que je découvrirais quelques heures plus tard à ma peau. Quand celui que je n’attendais surtout pas vint m’arracher des flots.

Si j’étais de ces âmes romantiques et romanesques, alors je vous raconterais. Mes cils qui, ruisselant des plus salines des perles, papillonnèrent quelques secondes avant que je ne parvienne à soulever mes paupières. Que je frissonnais, devais ressembler a ce si peu qu’il rime avec rien, quand je le vis lui. Comme un ange tout aussi détrempé que moi et dont les traits m’apparurent doucement, comme si la main intangible d’un destin facétieux, prenait plaisir à esquisser avec langueur et lenteur. Oh je sais ! La vision est trop douce, trop enrobée de la soie de ma reconnaissance et de ma tendresse. Et c’est vrai ! Mais j’assume. Mieux, je revendique ! Parce que je peux le jurer sur ma vie, à l’instant où je découvris les traits de mon sauveur je sus. Que j’allais vivre. Pas parce qu’il avait eu l’audace de me voler la vedette de ma propre tragédie, non… Ou alors un peu. Mais pas de la manière que vous pourriez imaginer. Ah ça non !

Je l’ai détesté ! A un point tel que je pense que même mes parents, malgré tout ce qu’ils avaient bien pu me faire subir, ne m’avaient jamais inspiré pareille ire ! Je l’insultais, le frappais sûrement aussi et je crois que je dus même lui promettre les pires des représailles à ce ruffian ! Diantre que le mot était, sans même le savoir, bien choisi ! Oui, un pirate… Un voleur des océans, venait de me rendre la vie. Mieux, il était sur le point de me faire le plus inattendu mais aussi le plus merveilleux des cadeaux : une seconde chance. A moins que ce ne soit même la toute première… Celle d’enfin pouvoir décider de ce que serait ma vie. Pourquoi ? Pourquoi cet homme qui prend sans jamais en éprouver le moindre remord me donna-t-il l’inestimable liberté ? Celle qui vaut encore plus, infiniment plus, que ces quelques subsides qu’il m’abandonna avant de me coucher dans le lit de cette chambre d’hôtel qu’il avait louée pour moi. Mon Roi Pirate s’était montré d’une générosité telle que j’en fus plus ébranlée qu'émue. Et que j’achevais de me sauver en murmurant, tout bas et alors que je me sentais sombrer dans un profond sommeil, cette promesse de le rembourser. Il en a souri. Ça,  je m’en souviens !

Tout comme je me souviens d’avoir souri moi aussi quand, après que je lui ai demandé son nom, il me répondit.

Je m’endormais.
Une promesse chevillée à mon cœur plus vivant que jamais.
Je m’endormais.
Des étoiles à mes iris.
Je m’endormais.
Un nom à la soie de mes lèvres.
Celui de mon Roi Pirate.
Ace



L.U.I

Le bruit d’une fenêtre que j’ouvre. Et mon buste qui se projette vers cet extérieur, cet air dont je pourrais presque croire que je manque encore. Vite ! Inspirer… Encore ! Une fois… Deux fois… Encore ! Inspirer et sentir l’air d’une soirée d’été pas même réellement encore entamée brûler rageusement à ma gorge et mes poumons ! Mes doigts qui s'agrippent à le griffer sur ce rebord auquel je me souviens m’être tenue si fort. Parce que lâcher c’était l’assurance de m’écrouler. Parce que m'affaler c’était la certitude de sentir les plus salines des larmes rouler à mes joues et venir crever sur mes lèvres encore sûrement aussi pâles qu’elles étaient tremblantes. Et pleurer… pleurer c’eût été admettre. La vérité. La plus terrifiante de toutes pour moi. J’aurais pu le perdre.

Non… pire…je l’avais pour ainsi dire presque perdu ! Et mon cœur qui se serra si fort à cette idée que jure qu’il en gémit. Et mes yeux, bien embués de larmes cette fois-ci qui venaient glisser jusqu’à l’endroit où il dormait. Si j’avais tendu l’oreille l’aurais-je entendu respirer ? Certainement. Mais j’étais encore bien trop prisonnière de ma peur pour m’y essayer. Et si… Non ! Mon cœur qui, à nouveau manquait tant de battements qu’il s’en figeait, ramenant à mon palais ce goût amer que, auprès de lui, j’en étais venue à oublier. Celui de la mort. Celle que j’avais appelée de mes vœux, goûtée du bout des lèvres avant qu’un certain Roi Pirate ne me sauve. Cette nuit-là Ace m’avait rendue à la vie et, depuis, je m’efforçais de me montrer digne de son inestimable cadeau.

Et je l'avais fait. Chaque jour, chaque nuit et chacune de ces heures comme de ces minutes que j'étais désormais consciente d'être chanceuse que de pouvoir vivre. Lorsque je me réveillais, j'avais appris à savourer cet instant, à nul autre pareil, où le silence me berce encore et où l'agitation du monde ne m'a pas encore atteinte. Ces quelques minutes où, sans même avoir ouvert les yeux, j'étends paresseusement ma main jusqu'à ce qu'elle ne se réchauffe à cette autre peau. Celle qui, depuis quelques temps maintenant, était elle aussi venue doucement, et pourtant bien si sûrement, se mêler à mes journées, veiller sur mes nuits. Cette peau dont j'ai appris à connaître les douleurs et les bosses, les secrets et ce parfum que j'aime sentir encore nimber ma peau quand, à la faveur d'une dispute, elle vient à me manquer. L.U.I. Encore et toujours, aussi, je le crains. Celui dont je commence si bien à connaître les silences et les regards que j'arrive, de plus en plus et de mieux en mieux, à déceler les souffrances, les agacements ou les peurs. Celui que je me souviens déjà plus avoir rencontré mais sans lequel je sais déjà ne plus vouloir respirer. Ou du moins pas trop longtemps... Mensonge. Tendre, bien trop tendre mensonge que je me racontais ce soir-là comme je m'entête à me le raconter aujourd'hui encore. L.U.I.

Mes mains qui tremblent alors qu'entre mes doigts une cigarette se consume lentement. Mes prunelles qui délaissent l'immensité des cieux pour mieux venir trouver la silhouette de son corps si paisiblement endormi. Il dort. Et il a l'air si paisible que je me sens presque idiote d'avoir ainsi tremblé pour lui. Mon corps est fourbu, perclus de ces douleurs qui le hanteront encore plus d'une journée. A mon épaule je sens encore le feu de cette balle qui ne m'a frôlée et manquée que de trop peu pour que, maintenant et à rebours, le plus glacé des frissons ne remonte pas à mon échine. Ma jambe, la droite, me tirera elle aussi des grimaces pendant un moment. Elle, c'est lorsque j'étais sous ma forme animale que ce foutu chasseur s'est offert le luxe et le plaisir – de cela je ne doute pas même- de l'atteindre. Je me suis transformée. Vraiment et entièrement. Pour la toute première fois de ma vie.

Et, d'ailleurs, lui et moi avons célébré cela comme cela méritait de l'être. Comme nous étions aussi, encore capables de le faire. Je le sais, n'en doute même pas : il était sincèrement heureux pour moi. Fut heureux de me décrire le lynx que je suis devenue et deviendrai désormais quand je le souhaiterai. Il était heureux et, moi, je l'étais aussi. Pour la première fois de ma vie j'étais fière de moi, de mon sang de métamorphe ! Pour la première fois de mon existence j'avais accompli quelque chose. Et, oui, pouvoir le partager avec lui n'en rendait la chose que meilleure. Mais pas assez, cependant, pour en oublier l'amère raison. J'étais parvenue à laisser le lynx en moi s'éveiller parce que mon instinct de survie m'avait libérée. Les chasseurs étaient à nos trousses et... l'animal avait pris le dessus. Chez moi. Pas chez lui. Que ce serait-il passé si, allez savoir comment, lui et moi n'avions pas trouvé la plus inattendue des échappatoires ? Le lynx, j'en ai la certitude, aurait pu s'en sortir. Mais lui... je connais son agilité dans un combat au corps à corps ou une lame ancrée à sa paume. Mais ils étaient plus nombreux, plus aguerris et mieux armés que nous. Mes paupières qui s'étaient abaissées. Ma main qui s'était portée à mon cœur en pleurs. Je l'aurais perdu. Ou j'aurais péri avec lui, possible aussi. Une fille romantique aurait opté pour cela, non ? Une pirouette macabre à la Roméo et Juliette... Une fille romantique aurait fait cela, oui. Mais je ne suis pas romantique. Non. Non... Non ?

«  T'émerges enfin  la feignasse ? »

Je l'entends remuer sous nos draps et grommeler dans sa barbichette. Et j'oublie. Tout ce qui n'est pas lui. Lui vers qui je me retiens de me précipiter pour mieux, à l'inverse, mesurer mes pas et tenter, mal j'en suis certaine, de dissimuler ma joie de le voir revenir à lui. Bientôt il découvrira cette plaie, pas trop vilaine, à son flanc. Une de plus, certes, mais celle-ci je la lui ai nettoyée et pansée. Celle-ci, contrairement aux précédentes, ne laissera pas de trace. Ou alors que ce soit celle de tout cet am...

«  Aïe ! Ah bah bravo et merci pour la reconnaissance crétin ! »

bougonnais-je alors que, dans un sourire qui démentais la fausse dureté de ma voix, je lui renvoyais cet oreiller qu'il venait de me balancer en plein visage. Puis, me jetant sur le lit, me faufilant sous les draps et me pelotonnant là où je pouvais sentir son cœur battre à mon oreille et son souffle à ma peau je baissais un instant la garde et murmurais, trop sincère.

«  Me fais plus jamais peur Milo... S'il-te-plaît... Me fais pas peur... S'il-te-plaît... »

Manière de dire que je tenais à lui, j'imagine.
L.U.I
Milo.

Vous croyez aux bêtises sur les âmes sœurs ?
Non ?
Moi non plus !
Enfin...
Peut-être un peu.

L.U.I

Rhapsody

«  Quel succès !  » m'avait taquinée, dans l'un de ces sourires dont lui seul semblait avoir le secret, ce sorcier qui mon numéro de pole dance à peine fini venait me trouver. Un verre dans une main et un peignoir dans l'autre. Son regard, toujours si joueur, qui oscillait de l'un à l'autre «  Alors ? Quelle carte joueras-tu ? Celle de l'ivrogne patentée ? Ou, plus étonnant mais après tout pourquoi pas il paraît que les miracles existent, celle de la pudeur ? »

Et nous avions ri, tous les deux, sachant déjà pertinemment où pencherait ma déraison. Comme je ne tardais pas à le lui prouver, mimant une révérence comique avant que de me redresser et, d'une main aussi agile que rapide, m'emparer de ce verre que je sifflais si vite que même Ace n'eut pu qu'en être amusé. En ce domaine aussi, mon Roi Pirate avait su se montrer le meilleur des mentors. Et, oui, je lui étais reconnaissante de cela aussi. Alors que, bras croisés sur le torse et sourcil haussé en ce que je préférais voir comme de l'admiration plutôt que comme de la surprise, mon ami me regardait j'agitais mon verre désormais si désespérément vide et feignis de grommeler

«  Tu t'es montré radin sur ce coup là amour, non ? » avais-je commenté du bout de mes lèvres plissées en cette moue boudeuse dont, je le savais, il ne serait pas dupe. Puis, alors que je voyais notre patron passer au loin, je souris. Peut-être un peu trop si j'en crois le peignoir que je me mangeais en pleine poire «  Oh ! Tu as un problème ? C'était pour quoi, ça, je te prie ?  »

«  Ca, c'était pour te rappeler que l'abus d'Ace est néfaste pour ta santé mentale chérie! »

Mes yeux qui s'écarquillaient d'un coup alors que les étoiles de l'incompréhension la plus totale s'y allumaient. Mes joues, rougies et si gonflées qu'elles semblaient être prêtes à imploser. Et mes lèvres qui se tordaient avant que je ne siffle, les mâchoires si contractées qu'elles en étaient douloureuses.

«  Tu vas t'en manger une dans ta face de beau gosse mais, avant, je dois décider pour quelle raison je vais te la faire bouffer, ma gifle. » lui qui, loin de se troubler, affichait cet air goguenard que j'adorais lui voir prendre et moi qui, levant deux de mes doigts feignait d'hésiter «  Sera-ce parce que tu me crois assez débile pour m'amouracher de celui qui, non seulement est mon boss, mais qui a du briser plus de cœurs qu'il n'a commis d'abordage dans sa vie ? Ace n'est pas un homme dont on peut rêver. Enfin pas si, comme cela est mon cas, on tient à conserver le peu de raison qu'il nous reste !  »

«  C'est fou ! Quand je t'écoute je pourrais presque finir par croire à tes mensonges ! Mais, pas de chance, je te connais trop bien Rhi! »

Pas faux. Mais pas si vrai que cela non plus. Personne ne pouvait réellement se targuer de me connaître vraiment. Sauf, Volya, évidemment. Un soupir alors que je sentais de nouveau mes traîtresses de lèvres s'étirer en une honteuse et délatrice banane. Et mon nez qui gigotait et se retroussait comme à chaque fois que je me sens agacée. Et, je l'étais ! Pourquoi fallait-il toujours si bien qu'il revienne toujours si bien tourner dans ma tête lui hein ?! Pourquoi ?! J'allais d'ailleurs m'empresser de l'expédier dans les tréfonds de ma cervelle et continuer ma chamaillerie préférée avec mon sorcier préféré quand la musique de mon téléphone portable vint tinter à mes oreilles. Pas la sonnerie habituelle, non. L'autre. Celle qui lui était dédiée, à lui et rien qu'à lui.

«  Et merde... »
«  Rhi ? Ca va pas? »
«  Non, ça ne va pas. Pas du tout même! » mes yeux qui s'attardaient une seconde, une seule, sur cet écran où un mot, unique, s'étalait. Rhapsody. Notre code, à Volya et moi. Mon regard, dardé des plus inquiètes des foudres, qui vint s'ancrer à celui à qui je demandais «  J'ai besoin de toi ! » mon regard à deux doigts de s'embuer de ces larmes que je ne versais pourtant jamais et mes lèvres qui demandaient ce que, là non plus, elles ne requerraient presque jamais non plus «  Aide-moi, s'il-te-plaît...Je dois trouver Volya...  Aide-moi... Il a besoin de moi. »

Je lui suis, aujourd'hui encore, reconnaissante de ne pas m'avoir taquinée ni même posé la moindre de ces questions. Peut-être me connaissait-il en fait assez bien pour lire toute cette détresse qui était, à cet instant précis, si désespérément mienne. Toujours est-il qu'avant même que je ne réalise nous étions lui et moi à sillonner les rues et les coins paumés de Black Waters. A la recherche de celui que je tentais d'appeler. Encore et encore. Encore et toujours en vain. Et chaque sonnerie demeurée sans réponse me rendait plus dingue même si je ne m'en étonnais pas. Il allait mal. Il était là, quelque part en pleine crise. Il ne répondrait pas. Et je tremblais de l'imaginer, perdu et prostré quelque part dans cette ville que je trouvais alors bien trop grande à mon goût. Il était là. Peut-être tout près mais en tous cas toujours bien trop loin de moi. Il avait besoin de moi ! Il...

«  Milo! »

Son prénom, je le hurlais. Et je l'aurais encore hurlé si, le souffle ne s'était fait bien trop court à mes lèvres tandis que, sous l'oeil pour une fois pudique de mon ami sorcier, je me précipitais vers lui. Mes genoux qui heurtaient le sol crasseux de cette contre-allée et mes mains qui, fébriles, s'en allaient fouiller dans les profondeurs de ma poche. Vite, vite ! Des écouteurs que je sortais et que, avec une lenteur et une douceur que j'espérais rassurantes, j'approchais de ses oreilles. Son regard que je contraignis doucement à venir s'ancrer au mien alors que, de mes lèvres tremblantes des échos de ma peur, je chantonnais. Cette chanson qui était l'une de nos préférées. Chanter pour mieux le ramener à moi. Chanter pour mieux l'apaiser. A nos tympans, maintenant, les notes de cette playlist que j'avais créée pour lui et pour ce genre de situations. Celles que je détestais autant que je m'y étais depuis longtemps faites. Cela faisait partie de lui ? Cela ferait aussi partie de moi ! Mes bras qui, avec la plus tendre des autorités, le ramenaient à moi. Sa tête qui vint se nicher dans le creux de mon épaule et ma main qui venait caresser ses cheveux en pagaille. J'aurais pu lui dire que tout irait bien maintenant. Que j'étais là et le serai toujours. J'aurais pu lui dire tant de choses ! Je n'en dis aucune. Inutile. Milo se contrefichait des mots toujours bien trop beaux. Seuls les actes comptaient. Et j'étais là. Près de lui. Pour lui. Lui vers qui je me penchais pour mieux, à la faveur d'une seconde où j'abaissais ma garde comme je ne le faisais jamais qu'avec lui, effleurer ses lèvres d'un baiser. Et mon regard qui se redressait vers mon ami sorcier.

Pour le remercier.
Et lui dire que, non, je ne m'intéressais pas à Ace.
Parce que quoique j'en dise...
Quoique je fasse...
Il n'y aurait jamais que lui.
Milo.
Volya.
Peu importe le nom.
Lui, c'est tout.

~***~


«  Merci, Madame.  »

Ma voix qui se faisait doucereuse et patinée de cette déférence que je n'avais jamais que lorsque, comme ce soir, j'enfilais mon habit de sommelière. Cela faisait désormais un an que, à force d'efforts et d'implication, j'étais parvenue à convaincre Ace de me laisser ma chance à ce poste encore bien trop souvent occupé par un homme. L’œnologie était, depuis l'enfance, une réelle passion pour moi. Depuis cette-fois où, au gré des routes, nous nous étions arrêtés dans cette région du bordelais où j'avais pour la première fois découvert la beauté des vignes, la magie des cépages et tous ces mots auxquels je n'entendais alors rien mais qui tintaient à mes oreilles comme la plus belle des musiques. Alors, oui, j'ai gardé bien tapie dans le secret de mes rêves cette envie de pouvoir, un jour, acquérir les compétences et les connaissances. Celles qui font de moi, aujourd'hui, une sommelière certes très jeune mais si passionnée que je me fais fort de savoir conseiller, et par extension vendre, les plus parfaits des vins. Et, puisque Ace ne m'a pas encore gentiment dégagée du poste, j'imagine que les ventes en cave lui conviennent. Oui, j'en suis fière ! Tout comme je l'étais à cet instant de voir l'étincelle de plaisir s'éveiller aux prunelles de ce couple qui semblait ravi de mes conseils et de mes suggestions. Le sourire que je leur offris alors était, d'ailleurs, bien sincère. Ce qui est tellement rare que je tiens à le préciser !

«  J'y crois pas... »

M'étais-je surprise à grommeler, heureusement bien trop bas pour que mes clients ne m'entende. Prenant congés de ceux qui, de toute manière, ne me voyaient plus je me reculais... et dardais de mes prunelles orageuses une scène se déroulant à une table un peu en retrait. Celle où étaient attablés une femme que je ne pouvais que reconnaître pour l'avoir déjà aperçue en compagnie de mon taiseux préféré. Dans cette rue où, en bonne bécasse décolorée qu'elle était, cette dinde qui ne demandait qu'à être farcie se pendait au bras de Volya tout en riant à gorge si déployée que je m'étais surprise à souhaiter que sa nuque ne finisse par rompre. Quoi ? Ca se voit qu'elle porte des extensions cette Barbie siliconée et tant fardée que même dans le noir je suis sûre qu'elle brillerait cette pouffiasse ! Que mon frère de cœur – pourquoi ces mots que je voudrais si fort penser sonnent toujours aussi faux même quand ils ne font que résonner dans la soupière qui me sert de boîte crânienne ? Non, ne vous croyez surtout pas obligés de répondre, merci ! - se la soit culbutée, je n'en doutais hélas que fort peu. Ce ne serait ni le premier ni le dernier des corps qui viendraient se mettre entre nous. Et, pour être honnête, j'avais beau jeu mais belle mauvaise foi aussi, de critiquer quand de mon côté je n'étais guère plus sage. Et, là, je me sens encore parfaitement ridicule de justifier de manière si pathétique qui plus est, des coucheries qui ne regardent en rien Volya. Pas plus, en fait, que les siennes ne devraient me regarder. Sauf que, ça m'intéresse ! Beaucoup ! Trop ? Oui, et alors ?!

«  Mais quelle agréable surprise que de vous voir ici !  avais-je lancé les cils papillonnant à tout va et mon plus affable et crispé sourire accroché à ma face de jalouse et en m'approchant de la table de ma dernière rivale en date. Alors qu'elle interrompait une conversation pourtant sûrement très agréable, l'intéressée avait relevé ses gros yeux de morue vers moi et s'apprêtait à ouvrir sa gueule quand je l'interrompis «  Je suis sûre que Volya sera... »

«  Agréable surprise en effet ! Ravi de te revoir Ileana! »

Le temps qui s'était soudainement comme figé. La réalité de cette salle de restaurant qui s'effaçait, lambeau après lambeau, pour ne plus laisser apparaître que ce spectre de mon passé. Mes cils qui papillonnaient encore mais de la plus parfaite des incompréhensions cette-fois. Et à mes tympans, les notes de ses mots qui résonnaient de leurs plus tchèques accents. La langue de notre enfance. La langue de notre peuple. Sa langue à lui. Lui dont, sans m'en apercevoir, je prononçais le prénom dans un souffle court. Je respirais encore ? J'en étais la première étonnée.

«  Illya... »

Je ne perds que très rarement mes mots. Pour ainsi dire jamais. Mais, là et face à lui, je les perdis. Ce visage... Celui que j'aurais voulu ne jamais plus revoir mais que je ne pouvais m'empêcher de dévisager, encore et encore. Là, à l'ombre de ses cils, je retrouvais l'étincelle de malice que je ne lui connaissais que trop. Ici à la commissure de ces lèvres qui m'avaient offert mon tout premier baiser d'enfant, le plus innocent d'entre tous mais celui que l'on n'oublie jamais, je retrouvais la fossette que je chérissais tant. Avant. En ces temps où lui et moi nous faisions tous les serments, partagions nos rêves et nos espoirs. En ces temps où nous étions un tout. Des temps qui étaient morts le jour où, lui, avait assassiné la part la plus pure de moi. Celle qui ne revient jamais. Et si, pendant une seconde qui me parut éternité, je sentis mon cœur s'emballer un peu trop fort pour ces réminiscences malencontreuses autant que malheureuses... Le pire de nos souvenirs eut vite fait de me ramener à la raison.

«  Tu ne dis rien? »
«  Je vais vous envoyer l'un de mes collègues. Je pense que Monsieur comprendra que je ne puisse m'occuper de lui. »
«  En l'occurrence, non, monsieur ne comprend pas.  »

Avait-il susurré en bon crotale qu'il était et en m'agrippant si rapidement la main que j'en glapis et en sursautais. Bien plus sous le coup de la surprise que d'une douleur qui n'égalerait jamais celle qu'il me fit il y avait des années de cela. Le vert de ses yeux qui vint chercher le bleu des miens. Et sa voix qui chuchotait maintenant

«  Pas plus que je ne comprends pourquoi ma femme m'a abandonné il y a huit ans de cela.  »
«  Un mariage non consenti n'en est pas un. Toi et moi n'avons jamais été mariés Illya. Jamais !  »

Mes jambes qui se mettaient si bien à flageoler sous moi que j'eus pu jurer entendre mes genoux s'entrechoquer. Et je dus véritablement faire une tête d'outre-tombe pour que l'une de mes collègues ne se précipite à ma rescousse. Grand bien lui en prit car à peine sentais-je son bras passer autour de moi que je sentis le malaise venir s'inviter à la fête des plus macabres. Des voix qui babillaient autour de moi sans que je n'y comprenne plus rien. Mes collègues et amis qui m'excusaient et se chargeaient de ces bien encombrants clients tandis que l'on m'évacuait vers ces extérieurs où je pourrais prendre un peu de cet air dont, à l'évidence, j'avais grand besoin. Je respirais toujours ? Pourtant j'étais si certaine d'être morte. Encore une fois. Encore à cause d'Illya . Tous ces gens qui me pressaient, ne demandaient qu'à m'aider mais m'étouffaient de ces attentions qui ne faisaient que renforcer mon malaise. Déjà, l'un demandait s'il fallait prévenir Ace. Surtout pas ! Mon Roi Pirate était parti pour deux jours et je refusais obstinément et tout aussi farouchement qu'on le dérange pour si peu ! Et puis, là et maintenant, ce n'était pas de lui dont j'avais le plus besoin.

«  Mon... té... mon téléphone... J'ai... besoin... de mon... téléphone... »

Des mots que je peinais à seulement prononcer tant l'air continuait à me manquer. Et je devais sûrement ressembler à la plus pathétique des créatures tandis que, entre deux hoquets et deux larmes, je me saisissais de ce smartphone où je luttais, vraiment, pour inscrire ces quelques lettres. Rhapsody. Envoyer. Et l'accusé de réception qui me parvenait immédiatement. Et, déjà, l'étau à mon cœur qui se desserrait. Un peu, rien qu'un peu. Mais pas assez pour rassurer ces êtres devenus ma famille et qui me ramenèrent à cette chambre qui était mienne et dans laquelle ils se relayèrent pour ne pas me laisser seule jusqu'à ce qu'il arrive. Lui vers qui je me précipitais dès que je reconnus le pas dans le couloir. Lui au cou de qui je sautais pour mieux m'apaiser au parfum de sa peau, à la chaleur de ce cou où j'enfouissais déjà mon petit nez. Et ces larmes qui se tarirent dès lors que je sentis ses bras sur moi se refermer. Dès que je sentis ses lèvres glisser sur ma peau en l'esquisse d'un baiser. Pas de mot, je n'en voulais pas. Rien que ces gestes, toujours les mêmes, qu'il eut pour moi. Ce lit où il m'allongea pour mieux m'y rejoindre. Me prenant, si sagement, entre ses bras et tout contre lui. La chaleur de son corps contre le mien. La musique de nos deux cœurs battant encore une fois au même des tempos. Nos souffles qui se mêlaient doucement.

L'apaisement.
Il avait chassé mes peurs.
La certitude.
Qu'il les chasserait toujours.
L'évidence.
Celle qui se passe de mots.

Lui et moi.


Roi Pirate && As de mon coeur

La laque rouge de mes ongles qui vient, avec une fébrilité qui ne m’agace que plus encore, heurter le verre du cadran de ma montre. A peine trois minutes de plus que la dernière fois où je me suis livrée à ce ridicule rituel. Et sûrement moins de deux minutes avant que je n’y cède encore. La pointe de mon escarpin qui se joint à la cacophonie alors qu’il martèle le plancher de cette chambre où je dois me faire violence pour ne pas me lever et me transformer non pas en lynx mais en poupée déglinguée, impatiente… et, puisque j’aurais autant de mal à le nier qu’à le cacher : totalement paniquée ! Ca y est, rien que de penser à ce qui est sur le point de se produire, je sens le plus invisible des ressorts propulser mes petites fesses et me faire bondir de mon lit pour mieux me précipiter vers la porte de ma salle de bains. Enfin, en ce moment précis, la sienne. Non, la nôtre ? N’importe quoi ! Comme si c’était seulement le moment de me perdre dans de telles considérations ! L’heure est grave ! Très grave ! Mon poing qui ne se ferme et ne se lève que pour mieux s’en aller tambouriner à cette porte qu’il n’atteindra jamais…  vu que c’est précisément ce moment qu’il choisit pour l’ouvrir. Tu parles d’un timing toi ! J’allais d’ailleurs lui faire savoir ma façon de penser quand je me figeais et lâchais

«  Tu es...  »

Magnifique ? Parfait ? Cela ne se dit pas, hein... Non, même moi je n'oserais pas tomber dans pareille mièvrerie ! Ma main qui vient doucement remettre en place une mèche de ses cheveux et mes lèvres qui s'étirent en un sourire radieux alors que je me décide enfin à terminer ma phrase

«  Tu es magnifiquement parfait ! »

Quoi ? Ne dit-on pas qu'il n'y a que les imbéciles pour ne jamais changer d'avis ? Et vous comme moi le savons je suis bien des choses mais certainement pas idiote ! Mais je suis celle qui, quoiqu'il arrive, sera toujours là pour celui dont je peux sentir l'appréhension si ce n'est même la plus furieuse des envies de tout envoyer balader. Mais il ne le ferait pas. Parce qu'il m'avait donné sa parole et que si lui comme moi étions les plus fieffés des menteurs nous nous étions tacitement voué la plus parfaite des honnêtetés. Et jamais nous ne nous promettions ce que nous n'étions pas certains de pouvoir tenir, faire, offrir. Ne m'avait-il pas fallu plus de cinq très longues années pour enfin parvenir à le convaincre de venir en ce lieu dont il ne connaissait que ma chambre et ce que je lui en contais si souvent dans le secret de ces nuits qui n'appartenaient qu'à nous ? Cinq si longues années où, sans relâche, j'avais voulu le persuader de venir, au moins, rencontrer celui à qui je devais rien de moins que ma vie. Ace. Mon Roi Pirate. Celui dont le nom franchissait si souvent, et toujours si tendrement, la frontière de mes lèvres que je me demandais parfois si cela n'agaçait pas ...mon... Pourquoi ai-je toujours autant de mal à mettre un nom sur ce que Volya est pour moi ? Peut-être parce que...

«  Ensemble, d'accord ?  »

Ma main qui vient chercher la sienne pour mieux laisser nos doigts se nouer. Comme, depuis près de huit ans maintenant, ils ne cessent de le faire. Quand, comme aujourd'hui, nous sommes sur le point de débuter un nouveau chapitre de notre vie. Notre... Un rire que je pouffe intérieurement. Oui, notre vie. Comment appeler autrement ce que lui et moi vivons depuis toutes ces années si ce n'est ainsi : notre vie. A plus d'une reprise nos chemins auraient aisément pu se séparer. A plus d'une occasion j'ai tremblé de le voir décider de reprendre sa liberté adorée et s'en retourner à une solitude qui, je le sais, fera toujours si bien partie de lui. Mais il est resté. Lui qui ,ne peut vivre que si parfaitement libre est toujours resté. Et, là et maintenant, il s'apprête à me faire le plus beau des cadeaux. Ce travail, Volya n'en a pas besoin. Il le sait. Et je le sais tout autant. Mais, pourtant, il va postuler. Et, enfin et surtout, le rencontrer lui. L'autre homme le plus important de ma vie. Le roi des pirates. Mon Roi Pirate. Tout comme Volya est Mon As de Coeur. En attendant de pouvoir, un jour, simplement le voir comme ce qu'il est déjà : mon cœur. Dans tout ce que cela implique.

Une dernière inspiration et nous sortons ensemble, main dans la main.

Là-bas, au bout de ce couloir, le bureau où Ace nous attend.

Je n'ai pas peur.
Ou juste un peu.
C'est idiot, ce n'est qu'un entretien d'embauche après tout !
Oui...
Vraiment ?
Alors pourquoi suis-je aussi nerveuse qu'une fille qui serait sur le point de présenter l'homme de ses rêves à son père ?
Peut-être parce qu'il y a un peu de vérité dans cette phrase ?
Je ne sais pas.
Et vous, qu'en pensez vous ?

THE END



pseudonyme : Redrum. âge : majeure, vaccinée et pour le chiffre exact... J'ai oublié ? présence rp : autant que je le pourrais ce qui peut vite monter à h24. comment as-tu trouvé le forum : partenariat et ma frangine. que penses-tu du forum :  50  +  37  =  38 . un mot à ajouter : Vous êtes si beau qu'après mon double de soeurette et mon Twintwin je vais tout faire pour ramener ma plume d'amour d'Eli et allez soyons folle celle de Red 39 .
modo - shapeshifter
Mal' Malone
Mal' Malone
modo - shapeshifter

Je suis arrivé(e) à Black Waters le : 29/05/2020 . Je suis un(e) : Monstruosité - Métamorphe atrophié . On me dit souvent que je ressemble à : Jason Fucking Momoa . Je dois d'ailleurs remercier : Moi-même alors, merci à moi . J'ai transmis : 3920

Feuille de personnage
Artefacts:
Tolérance des mortels:
Don't threaten me with a good time ((Rhiannon)) Left_bar_bleue0/100Don't threaten me with a good time ((Rhiannon)) Empty_bar_bleue  (0/100)
Tolérance des cerbères:
Don't threaten me with a good time ((Rhiannon)) Left_bar_bleue0/100Don't threaten me with a good time ((Rhiannon)) Empty_bar_bleue  (0/100)
Tolérance des métamorphes:
Don't threaten me with a good time ((Rhiannon)) Left_bar_bleue60/100Don't threaten me with a good time ((Rhiannon)) Empty_bar_bleue  (60/100)
Tolérance des succubes/incubes:
Don't threaten me with a good time ((Rhiannon)) Left_bar_bleue0/100Don't threaten me with a good time ((Rhiannon)) Empty_bar_bleue  (0/100)
Tolérance des sorciers:
Don't threaten me with a good time ((Rhiannon)) Left_bar_bleue0/100Don't threaten me with a good time ((Rhiannon)) Empty_bar_bleue  (0/100)
Tolérance des loups-garous:
Don't threaten me with a good time ((Rhiannon)) Left_bar_bleue40/100Don't threaten me with a good time ((Rhiannon)) Empty_bar_bleue  (40/100)
Tolérance des vampires:
Don't threaten me with a good time ((Rhiannon)) Left_bar_bleue50/100Don't threaten me with a good time ((Rhiannon)) Empty_bar_bleue  (50/100)
21.09.20 3:10
Allez, bim, une autre fiche qui donne envie mais qui est trop vide u_u
Vous n'êtes pas raisonnables les nouveaux actuellement, vous me faites trépigner !
J'veux plus de jolis mots et moins de suspens u_u

Mais j'te souhaite enfin officiellement la bienvenue ! Et be brave pour la rédaction de la fiche 28
Anonymous
Invité
Invité


21.09.20 4:00
Bienvenue en enfer !
Courage pour ta fiche & très bon choix de fc (qu'est-ce qu'elle est belle taylor 37 ) Don't threaten me with a good time ((Rhiannon)) 3445515404
Anonymous
Invité
Invité


21.09.20 7:43
En fait, j'ai un énorme kiff sur les prénoms choisi pour le moment Don't threaten me with a good time ((Rhiannon)) 3445515404

Bienvenue avec ce perso qui met l'eau à la bouche!!
shapeshifter
Sølveig Sørensen
Sølveig Sørensen
shapeshifter

Je suis arrivé(e) à Black Waters le : 05/08/2020 . Je suis un(e) : métamorphe qui devient un renard blanc aux yeux bleu . On me dit souvent que je ressemble à : d. cameron . Je dois d'ailleurs remercier : twisty.rain . J'ai transmis : 373

Feuille de personnage
Artefacts:
Tolérance des mortels:
Don't threaten me with a good time ((Rhiannon)) Left_bar_bleue100/100Don't threaten me with a good time ((Rhiannon)) Empty_bar_bleue  (100/100)
Tolérance des cerbères:
Don't threaten me with a good time ((Rhiannon)) Left_bar_bleue15/100Don't threaten me with a good time ((Rhiannon)) Empty_bar_bleue  (15/100)
Tolérance des métamorphes:
Don't threaten me with a good time ((Rhiannon)) Left_bar_bleue80/100Don't threaten me with a good time ((Rhiannon)) Empty_bar_bleue  (80/100)
Tolérance des succubes/incubes:
Don't threaten me with a good time ((Rhiannon)) Left_bar_bleue50/100Don't threaten me with a good time ((Rhiannon)) Empty_bar_bleue  (50/100)
Tolérance des sorciers:
Don't threaten me with a good time ((Rhiannon)) Left_bar_bleue75/100Don't threaten me with a good time ((Rhiannon)) Empty_bar_bleue  (75/100)
Tolérance des loups-garous:
Don't threaten me with a good time ((Rhiannon)) Left_bar_bleue90/100Don't threaten me with a good time ((Rhiannon)) Empty_bar_bleue  (90/100)
Tolérance des vampires:
Don't threaten me with a good time ((Rhiannon)) Left_bar_bleue70/100Don't threaten me with a good time ((Rhiannon)) Empty_bar_bleue  (70/100)
21.09.20 13:42
Bienvenue officiellement belle Rhiannon !
Hâte de découvrir la vie de ma meilleure amie ! 29 24

Allez un peu d'amour sur cette fiche !
29 30 23 32 38 45 Don't threaten me with a good time ((Rhiannon)) 3445515404 82 92 Don't threaten me with a good time ((Rhiannon)) 2337606458 94 144 143 142 29 30 23 32 38 45 Don't threaten me with a good time ((Rhiannon)) 3445515404 82 92 Don't threaten me with a good time ((Rhiannon)) 2337606458 94 144 143 142 29 30 23 32 38 45 Don't threaten me with a good time ((Rhiannon)) 3445515404 82 92 Don't threaten me with a good time ((Rhiannon)) 2337606458 94 144 143 142
modo - entité du tartare
Valerya Romanoff
Valerya Romanoff
modo - entité du tartare

Je suis arrivé(e) à Black Waters le : 05/04/2020 . Je suis un(e) : Succube . On me dit souvent que je ressemble à : Katheryn Winnick . Je dois d'ailleurs remercier : twisty.rain . J'ai transmis : 714
21.09.20 13:43
Bonjour à toi et bienvenue sur BW!!

Une métamorphe!! J'ai bien hâte de voir l'histoire et tout!!!

Si tu as des questions, n'hésite surtout pas et surtout, bonne rédaction!
Anonymous
Invité
Invité


21.09.20 17:29
Pff vraiment Razz
Anonymous
Invité
Invité


22.09.20 8:33
@Y. Misha Soboliev merci ! *hug*
La fiche avance et devrait être livrée d'ici peu mais je suis contente qu'elle puisse déjà plaire au moins un peu. 50

@caïn dempsey possible qu'on se croise un jour en rp ?
Je te ferai réaliser à quel point en fait les Enfers sont chouette ! Et merci ! 132

@rox callaghan espérons que le perso entier te plaise belle dame ! Et merci ! 132

@sølveig sørensen comment je t'aime trop ma nugget d amour ! 144 143 142 140 Don't threaten me with a good time ((Rhiannon)) 3445515404 64
Garde moi un rp ! 70

@valerya romanoff je peux décéder devant la beauté de ton fc ? 37  et merci beaucoup belle dame 29

@m. Volya Zima t'as un commentaire à faire toi ? Razz
Fais gaffe ou je vais te faire bouffer tes chaussettes Amor 23  Don't threaten me with a good time ((Rhiannon)) 3678181612
on fait la course pour le 1er qui finit sa fiche ?  23   Don't threaten me with a good time ((Rhiannon)) 2429954197
Anonymous
Invité
Invité


22.09.20 14:05
On peut pas faire la course, tu pars avec un avantage sur moi Don't threaten me with a good time ((Rhiannon)) 3678181612 J'peux pas trop divaguer en journée !
Anonymous
Invité
Invité


22.09.20 14:25
M. Volya Zima a écrit:
On peut pas faire la course, tu pars avec un avantage sur moi Don't threaten me with a good time ((Rhiannon)) 3678181612 J'peux pas trop divaguer en journée !

Nan, nan, nan !  51
Minuteeee papillon !
C'est pas la bonne façon de présenter les choses et tu le sais treeees bien !  Don't threaten me with a good time ((Rhiannon)) 3678181612
Toi flèche.
Moi escargot.
Toi devoir moi un handicap 39
en plus je parie que même ainsi tu vas boucler avant moi
Don't threaten me with a good time ((Rhiannon)) 3678181612  
Anonymous
Invité
Invité


22.09.20 15:45
T'es vachement plus avancée que moi Don't threaten me with a good time ((Rhiannon)) 3678181612
Anonymous
Invité
Invité


22.09.20 16:17
Bienvenue Very Happy
admin - excommunié
Duncan O'Ceallaigh
Duncan O'Ceallaigh
admin - excommunié

Je suis arrivé(e) à Black Waters le : 14/04/2020 . Je suis un(e) : sorcier . On me dit souvent que je ressemble à : joel kinnaman . Je dois d'ailleurs remercier : bonnie + cendres. . J'ai transmis : 296
22.09.20 17:51
Bienvenue officiellement parmi nous avec cette métamorphe de feu ! 22

Content de voir Taylor parmi nous. Tu as deux semaines pour compléter ta fiche. Si jamais tu as des questions, surtout n'hésite pas. Bonne rédaction. 31
Anonymous
Invité
Invité


23.09.20 14:52
@Samantha Blackwood : merci  23

@Duncan O'Ceallaigh merci  beaucoup ! 29
Et comme ma fiche est ... je n'en reviens toujours pas... FINIE j'invoque en ce lieu @Ace Hereford bien que je sache qu'il ait quelques soucis de pc et une rentrée visiblement plus que m*rdique ! Mais comme je suis l'un de ses enfants perdus je voulais m'assurer que ce que nous nous sommes déjà dit pas MP correspond bien à ce que j'en ai fait dans ma fiche et donc s'il veut bien de moi ?  31  50
et du coup j'attends son avis pour aller présenter ma fiche à la validation histoire de ne pas vous faire venir pour rien si jamais...  49  177

@M. Volya Zima :  94
Et toi même tu le dis belette Misha m'a adoptée alors hein pouet pouet !
( et viens on va faire un pancake !  139 )
admin - esclave du sang
Amelia Moriarty
Amelia Moriarty
admin - esclave du sang

Je suis arrivé(e) à Black Waters le : 26/05/2019 . Je suis un(e) : vampire sanguinaire . On me dit souvent que je ressemble à : nicola peltz . Je dois d'ailleurs remercier : kiddressources . J'ai transmis : 1013

Feuille de personnage
Artefacts:
Tolérance des mortels:
Don't threaten me with a good time ((Rhiannon)) Left_bar_bleue100/100Don't threaten me with a good time ((Rhiannon)) Empty_bar_bleue  (100/100)
Tolérance des cerbères:
Don't threaten me with a good time ((Rhiannon)) Left_bar_bleue0/100Don't threaten me with a good time ((Rhiannon)) Empty_bar_bleue  (0/100)
Tolérance des métamorphes:
Don't threaten me with a good time ((Rhiannon)) Left_bar_bleue0/100Don't threaten me with a good time ((Rhiannon)) Empty_bar_bleue  (0/100)
Tolérance des succubes/incubes:
Don't threaten me with a good time ((Rhiannon)) Left_bar_bleue0/100Don't threaten me with a good time ((Rhiannon)) Empty_bar_bleue  (0/100)
Tolérance des sorciers:
Don't threaten me with a good time ((Rhiannon)) Left_bar_bleue0/100Don't threaten me with a good time ((Rhiannon)) Empty_bar_bleue  (0/100)
Tolérance des loups-garous:
Don't threaten me with a good time ((Rhiannon)) Left_bar_bleue0/100Don't threaten me with a good time ((Rhiannon)) Empty_bar_bleue  (0/100)
Tolérance des vampires:
Don't threaten me with a good time ((Rhiannon)) Left_bar_bleue60/100Don't threaten me with a good time ((Rhiannon)) Empty_bar_bleue  (60/100)
23.09.20 18:21
Pas de soucis ma beauté ! 29
J'attend donc l'aval de notre cher vampire et dès qu'il aura poster ici, procéderai à ta validation. 31
Anonymous
Invité
Invité


23.09.20 18:29
Merci ma belle 29 29 29
retourne grapher en attendant la visite de son Roi pirate
Anonymous
Invité
Invité


24.09.20 4:53
Avec énormément de retard, je te souhaite la BIENVENUE. Don't threaten me with a good time ((Rhiannon)) 3445515404 Tu sais déjà tout ce que je pense de ton personnage, tu sais déjà ce que je pense de ces idées de taré. 58 Ta fiche est parfaite et superbement bien écrite. 70

Je vous annonce donc, que vous pouvez valider cette belle fiche. Don't threaten me with a good time ((Rhiannon)) 1256181577 J'ai trop hâte de jouer avec toi @Rhiannon O'Leary ! 60
Anonymous
Invité
Invité


24.09.20 7:54

Tu es validé(e)

Bienvenue à Black Waters

Devant le grand Conseil tu es venu(e) et laisse-moi te dire une chose… L'âme de ton personnage entre désormais dans le monde de Black Waters. Les trompes chantent ta venue, comme si le paradis lui-même se présentait à toi, mais est-ce une bonne chose ? Tu le découvriras au cours de ton aventure dans les périples de cette ère nouvelle et nous espérons que tes choix influencent l'avenir tout comme le bon plaisir que nous aurions à te faire souffrir.  33

Sacré pavé que vous avez fourni ici chère dame ! On comprend quand même la belle Rhiannon. Qui s'est détourné de sa famille gitane à cause de leurs idées et coutumes de fou pour en trouver une autre.  72 On peut comprendre que grâce è eux elle maîtrise bien son lynx intérieur même si le surnaturel effleure un peu ta fiche. Néanmoins, cette petite Rihannon s'amusera bien parmi nous, ça c'est certain.  55

Première chose une fois validé(e), nous te demanderont de remplir entièrement ton profil avec le lien vers ta fiche et ensuite le lien vers ta fiche de liens. Avant le jeu, il faudra que tu t'arrêtes dans le bottin des âmes, afin de t'assurer que ta tête est bien inscrite sur le registre d'Hadès sinon tu risques de retrouver un jumeau indésirable. S'il est déjà là, merci de ne pas commenter dans le sujet. Afin de te garder saint d'esprit (enfin… on espère plutôt trouver ta folie 31 ) nous te conseillons de faire un tour pour te trouver un cercle social et te trouver un toit espèce de SDF ! N'oublie pas de t'inscrire dans le registre des métiers si tu souhaites survivre, sinon je mangerai à ta place… C'est mes fesses qui en seront des plus heureuses.

Nous te souhaitons une belle aventure parmi nous et au plaisir de retrouver ta plume dans la section rpg.
Anonymous
Invité
Invité


24.09.20 8:14
Merci bien belle dame 29
(( et pour le surnaturel j'avoue mais vu les rps prévus cela va venir promiiis 39 ))

@Ace Hereford Merci à toi Daddy Pan 29 29 29
Et du coup je file vaquer et remplir les formalités d'usage et il me semble que tu sais à quoi t'attendre ensuite ? 32
je m'en voudrais de te laisser te maj en paix  Don't threaten me with a good time ((Rhiannon)) 2429954197
Contenu sponsorisé



Page 1 sur 1

Sauter vers: